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Comment naviguer à la voile

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Pendant des siècles, la mer a fasciné l'esprit des marins et des aventuriers du monde entier. Dans son poème intitulé « Sea Fever », John Masefield a affirmé que tout ce dont il a besoin pour se sentir comblé, c'est « un grand voilier et une étoile pour le guider ». Entrer dans le monde de la voile est probablement difficile, mais cet article va vous guider à travers le flux et le reflux de l'univers nautique. Il va également vous aider à appareiller, mais avant de vous aventurer en mer, discutez avec un marin expérimenté et familiarisez-vous avec votre bateau.

Acquérir des connaissances de base de la voile

Step 1 Familiarisez-vous avec les différentes parties d'un voilier.

  • Poulie : ce terme désigne une roue montée sur un axe, dont la circonférence est évidée pour recevoir une corde ou une chaine.
  • Bôme : c'est un support horizontal sur lequel est fixée la grand-voile, la bôme est fixée au mât et se prolonge vers l'arrière. Pendant les changements de direction d'un voilier, faites attention au mouvement de la bôme. Vous pouvez recevoir un coup sur la tête, si vous vous trouvez sur sa trajectoire.
  • Proue : ce terme désigne l'avant du bateau.
  • Quille de dérive : il s'agit d'un aileron, généralement en fibre de verre. Sur certains bateaux, la dérive est pivotante autour d'un axe fixé à la partie inférieure de la quille. Elle contribue à équilibrer un voilier, quand il fait route.
  • Taquet : ce terme désigne une pièce à laquelle on amarre les cordages.
  • Drisse : ce terme désigne un cordage ou un câble en acier, qui sert à hisser ou à affaler une voile. Comme les écoutes, la drisse fait partie du gréement courant.
  • Coque : la coque forme le corps du bateau et comprend tout le volume sous le pont.
  • Foc : il s'agit d'une voile à l'avant du bateau. Le foc contribue à faire avancer le bateau plus rapidement.
  • Génois : c'est une voile d'avant dont la taille est plus grande que celle d'un foc.
  • Quille : c'est une pièce axiale de la partie inférieure de la coque d'un bateau. Elle empêche le bateau de glisser, on dit aussi de « dériver » latéralement sous l'effet du vent. La quille stabilise le bateau. La quille contient le lest qui contribue à augmenter et à maintenir la stabilité du bateau, en contrecarrant les forces exercées sur les voiles: plus il y a de lest, plus le bateau sera stable, mais aussi plus lourd et plus lent. Les quilles peuvent être de différentes formes  [1] X Source de recherche .
  • Bout : c'est un terme générique pour désigner les cordages. On en trouve partout sur un bateau. Mais, il y a une seule « corde » à bord d'un voilier, celle de la cloche de quart.
  • Grand-voile : comme son nom l'indique, c'est la plus grande voile du bateau. Il s'agit de la voile qui est fixée à l'arrière du mât.
  • Mât : c'est une longue de pièce en bois ou en métal, dressée sur le pont d'un navire, destinée à supporter les voiles. Certains navires ont deux ou plusieurs mâts.
  • Amarre : il s'agit d'un cordage fixé à l'avant des petits bateaux, qui sert pour les amarrer à un quai ou à un autre bateau.
  • Gouvernail : il sert à diriger le bateau. Le gouvernail est mobile. Pour diriger le bateau dans la direction souhaitée, il suffit de tourner la roue du gouvernail ou de manœuvrer la barre.
  • Écoutes : ce sont des cordages qui servent à régler les voiles, les écoutes font partie du gréement courant.
  • Foc ballon ou spinnaker : c'est une grand-voile d'avant aux couleurs vives, elle est utilisée pour obtenir une vitesse importante et par vent arrière.
  • Étais et haubans : ce sont des cordages ou des câbles métalliques qui servent à arrimer ou à consolider un mât, même par vent très fort. Ils font partie du gréement dormant.
  • Poupe : ce terme désigne l'arrière du bateau.
  • Barre franche : c'est l'organe de commande du gouvernail. Elle est constituée d'une barre en bois ou en métal fixée au gouvernail.
  • Barre d'arcasse : elle fait partie de la charpente de la poupe. Elle est disposée perpendiculairement l'axe longitudinal du navire et correspond à son extrémité arrière.
  • Roue : il s'agit d'une roue qui sert à actionner le gouvernail pour diriger le bateau.
  • Winch : c'est un petit treuil à main constitué d'une poupée métallique manœuvrée par une manivelle ou un levier à cliquets. Il sert à rentrer les amarres ou à raidir un cordage.

Step 2 Familiarisez-vous avec les différents types de voiliers.

  • Catboat  : c'est un voilier à un mât et à une voile. Le mât est placé à l'avant du bateau. C'est souvent un petit bateau facilement manœuvrable par une ou deux personnes
  • Cotre  : c'est un voilier dont le gréement se compose d'un mât, d'une grand-voile et d'au moins un foc et une trinquette. Ce bateau est facilement manœuvrable par un équipage peu nombreux.
  • Sloop  : c'est un voilier avec un seul mât, comportant un foc et une grand-voile triangulaire (gréement Marconi) ou trapézoïdale (gréement aurique). On rencontre ce type de bateau un peu partout et probablement c'est celui que vous imaginez lorsque vous pensez à un voilier. Sa taille peut varier et il est très performant lorsqu'il s'agit de remonter au vent.
  • Ketch  : c'est un voilier doté de deux mâts, le grand mât et le mât d'artimon, ce dernier est implanté en avant de la mèche de gouvernail.
  • Yawl  : c'est un voilier muni de deux mâts, le grand mât et le mât de tapecul. Il rappelle un peu le ketch avec cette différence que le mât de tapecul est de petite taille et se trouve à l'extrême arrière du bateau, derrière la mèche du gouvernail. Le rôle du tapecul consiste plus à équilibrer le bateau qu'à le propulser.
  • goélette  : c'est un grand voilier portant deux ou plusieurs mâts. Le mât arrière a une longueur égale ou supérieure à celle du mât avant. Les goélettes ont été utilisées pour pêcher ou pour transporter des marchandises ou même en tant que navires de guerre.

Step 3 Familiarisez-vous avec les termes courants utilisés à bord d'un voilier.

  • Bâbord : c'est le côté gauche du bateau, lorsque vous regardez vers la proue, soit l'avant du bateau.
  • Tribord : c'est le côté droit du bateau, lorsque vous regardez vers la proue, soit l'avant du bateau.
  • Au vent : cette expression est utilisée pour situer un objet qui se trouve, par rapport à un navire, du côté d'où souffle le vent.
  • Sous le vent : cette expression est utilisée pour situer un objet qui se trouve, par rapport à un navire, dans la direction opposée à celle d'où le vent souffle.
  • Virer de bord : cette expression est utilisée à bord d'un voilier, lorsqu'on change de direction en faisant passer le vent d'un côté à l'autre de l'avant du bateau. Attention, pour éviter des problèmes, ne soyez pas sur la trajectoire du foc ou de la bôme pendant la manœuvre.
  • Empanner : c'est la manœuvre contraire de la précédente. Il s'agit de changer le côté duquel le voilier reçoit le vent en passant par le vent arrière. Cette manœuvre est plus délicate qu'un virement de bord, quand elle est effectuée par vent fort, car si la bôme est mal contrôlée, elle peut basculer violemment d'un bord à l'autre du bateau et faire des dégâts.
  • Lofer : ce terme est utilisé pour dire que l'axe longitudinal du bateau se rapproche du lit du vent. Les voiles commencent à faseyer et la vitesse du navire diminue.

Step 4 Apprenez la signification des bouées de navigation.

Préparer le bateau

Step 1 Effectuer un contrôle visuel détaillé.

  • Vérifiez les cordages du gréement courant , qui servent à hisser et à manœuvrer les voiles, à savoir les drisses et les écoutes . Assurez-vous que les cordages sont clairs et qu'ils ne sont ni enroulés, ni emmêlés ou bloqués par un obstacle quelconque et qu'ils sont tous amarrés à une bitte ou à un taquet par un nœud en huit ou un autre nœud d'arrêt, de façon à leur éviter de partir en tête de mât ou de se bloquer dans les poulies.
  • Libérez tous les cordages de leurs taquets et de leurs treuils. Rien ne doit entraver le libre mouvement des cordages. À ce stade, vous devez être en mesure de les manœuvrer facilement, sans risque de les embrouiller.
  • Si vous avez une balancine de bôme, il s'agit d'un cordage qui maintient la bôme en hauteur lorsque la voile est ferlée, choquez-la et laissez la bôme s'affaisser librement, puis tournez la balancine autour d'un taquet ou amarrez-la à un support. Attention à la bôme, elle est libre et pourrait vous heurter ou frapper l'un de vos équipiers, en lui causant une douleur sourde. Lorsque vous hisserez la grand-voile, la bôme retrouvera sa position normale à l'horizontale.
  • Ensuite, assurez-vous que la barre est correctement installée et n'oubliez pas de contrôler le gouvernail. Maintenant, vous êtes prêt pour appareiller !

Step 2 Déterminer la direction du vent.

  • Fixez vos rubans de chaque côté du bateau, à environ 1,20 m du liston.
  • Pour naviguer efficacement, vous aurez besoin de connaitre la direction apparente du vent.

Step 3 Mettre le bateau bout au vent.

  • Si votre bateau est équipé d'un moteur, utilisez-le pour maintenir le bateau bout au vent pendant que vous hissez la voile.
  • Voici une astuce très pratique : si l'eau n'est pas profonde le long de votre quai ou s'il n'y a pas jetée, quittez le quai et jetez l'ancre à quelques encablures. Lorsque l'ancre crochera au fond, le bateau fera tête, puis se mettra automatiquement bout au vent !

Hisser les voiles

Step 1 Fixer les voiles.

  • La fixation de l'arrière de la grand-voile se fait par le point d'écoute , à l'aide d'un bout appelé la bosse d'écoute . Pour raidir la bordure de la grand-voile, étarquez la bosse d'écoute, puis tournez-la autour de son taquet.
  • Hissez la grand-voile en tirant sur sa drisse jusqu'au bout. La voile va battre ou faseyer , très fort pendant un petit moment, mais c'est normal. Notez qu'un battement excessif et répété réduit considérablement la durée de vie et la résistance de la voile.
  • Le bord d'attaque de la voile ou guindant doit être suffisamment étarqué pour ne pas faire de plis, mais ne forcez pas trop sur la drisse, pour ne pas créer des plis verticaux dans la voile.
  • Généralement, il y a un taquet au pied du mât pour amarrer les cordages. Tournez la drisse de grand-voile autour du taquet. Hissez le foc à l'aide de la drisse de foc ou une autre voile d'avant comme le génois , puis fixez la drisse. Les deux voiles vont faseyer librement. Notez que la grand-voile est toujours hissée en premier, parce qu'il est plus facile de mettre le bateau bout au vent à l'aide de cette voile.

Step 2 Régler le cap et les voiles en fonction du vent.

  • Virez vers la gauche ou bâbord ou vers la droite, soit tribord , jusqu'à être à environ 90 degrés du lit du vent. Ce cap correspond à une allure appelée vent de travers .
  • Bordez l'écoute de grand-voile et commencez le réglage pour placer la voile à environ 45 degrés par rapport à l'axe longitudinal du navire. Il est recommandé de mettre la grand-voile dans cette position pour régler le foc.
  • Le navire va commencer à avancer et à s'incliner d'un côté ou giter , sous le vent. Une gite de plus de 20 degrés indique généralement que vous êtes en surpuissance. Relâcher l'écoute de la grand-voile momentanément, on dit choquer la grand-voile , pour réduire la gite jusqu'à 10 à 15 degrés et naviguer plus confortablement.

Step 3 Régler les écoutes de foc.

  • Le foc va se gonfler en formant une poche, bordez la voile jusqu'au moment où le guidant s'arrête de faseyer. Continuez à tenir la barre ou la roue du gouvernail et maintenez votre cap !

Step 4 Réglez la grand-voile.

  • Si vous n'avez pas changé de cap ou si le vent a gardé la même direction, cette allure est la meilleure pour régler les voiles. Si l'un des facteurs change, vous devez reprendre le réglage de la voilure en conséquence.
  • Vous venez de faire votre entrée chez les marins et vous devrez apprendre à faire plusieurs choses à la fois ou en subir les conséquences.

Naviguer avec son bateau

Step 1 Observer le guidant de la grand-voile et du foc.

  • Lorsque le vent vient de l'arrière du travers, cela correspond aux allures portantes . Ce sont les allures les plus efficaces, car les voiles sont pleines et propulsent le navire en force.
  • Lorsque le navire reçoit le vent par l'arrière, il semble courir avec le vent . Il s'agit de l'allure par vent arrière, qui n'est pas aussi efficace que les autres allures portantes, car le foc est masqué par la grand-voile, ce qui l'empêche de recevoir le vent pleinement.
  • Lorsque vous naviguez par vent arrière, vous pouvez mettre le foc du côté opposé à celui de la grand-voile, pour lui permettre de recevoir le vent convenablement. Dans cette position, on dit que le foc est à contre ou que les voiles sont en ciseaux et vous devez tenir fermement la barre pour garder cette disposition de voilure. Pour faciliter le réglage du foc à bord de certains bateaux, on fixe « un tangon » de foc à l'avant du mât et au point d'écoute de foc. À cette allure et compte tenu de la disposition des voiles, qui réduisent la visibilité vers l'avant, vous devez exercer une veille constante pour éviter les obstacles éventuels et les autres bateaux.
  • Soyez prudents . Lorsque le bateau navigue par vent arrière, les voiles sont déployées latéralement au maximum et n'oubliez pas que le vent vient essentiellement de l'arrière, sa direction peut changer brusquement et entrainer un empannage fortuit, accompagné par le passage brutal de la bôme d'un côté à l'autre du bateau, avec les risques d'accident que cela représente pour vous et pour vos équipiers.
  • Si vous avez une girouette installée au sommet du mât, ne prenez surtout pas un cap pour lequel la girouette est alignée avec l'orientation de la grand-voile, car dans ce cas le bateau se trouve dans le lit du vent et vous pouvez empanner brutalement sans le vouloir. Si cela se produit, vous risquez de recevoir un coup de bôme suffisamment fort pour vous assommer ou vous jeter hors du bateau ou par-dessus bord .
  • Une bonne pratique consiste à installer une retenue de bôme, il s'agit d'un cordage de faible diamètre, qui est frappé sur la bôme et tourné autour d'un taquet sur le pont. La retenue de bôme sert à limiter la course de la bôme dans le cas d'un empannage accidentel.

Step 3 Venir au bon plein.

  • Faites le plus possible de chemin selon l'espace disponible, ensuite virez de bord en choquant l'écoute de foc, puis larguez l'écoute du taquet ou du winch sur lequel elle était tournée.
  • La grand-voile et la bôme vont venir dans le lit du vent. Ensuite, la grand-voile se mettra automatiquement de l'autre côté de l'axe longitudinal du navire. Vous devez étarquer rapidement l'écoute de foc du côté opposé, soit manuellement ou à l'aide du winch, avant de la tourner sur son taquet, laissez porter légèrement pour permettre à la grand-voile de se gonfler.
  • Si la manœuvre est faite correctement, le bateau ne ralentira presque pas et vous reprendrez votre route au près dans l'autre sens. Par contre, si vous mettez beaucoup de temps pour border le foc, le bateau risque de se mettre en travers du vent, mais gardez votre sang-froid. Le bateau reprendra la bonne position dès qu'il aura acquis un peu de vitesse.
  • Un autre scénario peut se produire, lorsque vous ne réussissez pas à franchir le lit du vent. Dans ce cas, le bateau s'arrête complètement ou même recule et on dit que le bateau est bout au vent , ce qui est gênant, mais chaque marin en a fait l'expérience et rares sont ceux qui sont disposés à l'admettre. Vous pouvez remédier à cette situation assez facilement, en effet, quand le bateau commencera à se déplacer vers l'arrière, vous pourrez gouverner à nouveau.
  • Mettez le cap vers le point que vous voulez atteindre et bordez l'écoute de foc sous le vent, jusqu'à faire faseyer la voile . Sous l'effet du vent, la proue va franchir le lit du vent. Dès que vous avez fini votre virement de bord, larguez l'écoute au vent et étarquez celle qui se trouve sous le vent et vous revoilà en route.
  • Lors des virements de bord, le bateau perd facilement de la vitesse. C'est pourquoi vous devez vous efforcer de faire cette manœuvre aussi rapidement et aussi calmement que possible. Continuez à louvoyer jusqu'à arriver à destination.

Step 6 Prenez votre temps pendant votre apprentissage.

  • Faites vos prises de ris suffisamment à l'avance, pour ne pas être pris au dépourvu !
  • Par temps calme, apprenez à faire face au chavirement de votre bateau et entrainez-vous à le redresser. Il est très important de savoir comment redresser un bateau en cas de chavirement.

Step 7 Naviguer en sécurité.

Ranger les voiles

Step 1 Affaler et ranger les voiles.

  • Apprenez à déterminer la direction du vent en utilisant vos oreilles. Mettez-vous vent arrière, puis tournez lentement la tête de gauche à droite et vice-versa, jusqu'à « égaliser » l'effet du vent au niveau de vos oreilles. Une fois que vous avez trouvé cette position, il vous devient facile de déterminer la direction du vent. Avec cette méthode, vous comprenez mieux le vent sans avoir à utiliser vos yeux.
  • Si vous avez un moteur à bord, assurez-vous qu'il est en bon état et que vous savez comment l'utiliser. Cela est essentiel pour votre sécurité en mer, car un bon moteur vous évitera de nombreux ennuis.
  • S'il y a un club de voile près de chez vous, vous pouvez participer à des régates, en tant qu'équipier bénévole. Vous apprendrez plus en une seule course, qu'en naviguant par vous-même pendant des années.
  • S'il vous arrive un problème grave en mer, comme un coup de vent ou un homme à la mer, sachez que vous pouvez vous en sortir, en choquant les écoutes. Dans la plupart des cas, votre bateau stoppera.
  • Familiarisez-vous autant que possible avec vos équipements de pont, même ceux que vous n'utilisez pas souvent. Cela vous rendra service quand vous serez en mer .
  • La plupart des voiles ont des penons. Ce sont des rubans colorés fixés sur le bord d'attaque de la voile. Si votre voile est bien réglée, tous les penons pointeront vers l'arrière.
  • Apprenez à reconnaitre les différents nuages et le type de temps qu'ils annoncent. Vous pouvez en savoir plus en consultant ce site internet .
  • Avant de commencer, demandez à un marin expérimenté de vous montrer et de vous expliquer le fonctionnement du gréement courant et dormant de votre bateau.
  • Familiarisez-vous avec la marée dans votre région, car dans certains endroits son effet sur le bateau est aussi important que celui du vent.
  • Lisez un manuel de voile qui contient des informations détaillées sur la façon de conduire votre propre bateau.
  • Pensez à faire votre première expérience de la voile en naviguant sur un plan d'eau intérieur ou dans une baie abritée. Choisissez une journée de beau temps, avec une brise venant du large et une bonne visibilité.
  • Apprenez à faire au moins deux nœuds marins. Le nœud en huit est le nœud d'arrêt par excellence. Il sert à bloquer les cordages pour les empêcher de filer par un chaumard, une poulie ou de partir en tête de mat. Le nœud de chaise, aussi appelé nœud de bouline, est considéré comme étant le « roi des nœuds ». Ce nœud est très fiable, il est facile à faire et à défaire même mouillé après tension. Il est employé notamment pour amarrer un bateau à terre à l'aide d'une aussière, passer une boucle dans une échelle, attacher une écoute sur une voile ou amarrer l'extrémité d'une bosse de ris à la bôme.

Avertissements

  • Avant de commencer à pratiquer ce sport, il est fortement recommandé d'avoir une bonne connaissance des termes maritimes, en particulier pour désigner les différentes parties d'un bateau et d'avoir lu attentivement des livres sur la voile et la conduite des voiliers. Pour les anglophones, voici quelques ouvrages qui vous seront très utiles : The Complete Idiot's Guide to Sailing , Sailing for Dummies et Sailing the Annapolis Way par le capitaine Ernie Barta.
  • Lorsque vous faites de la voile, votre vie peut dépendre de votre aptitude à anticiper et faire certaines choses à l'avance. Si vous attendez jusqu'au dernier moment, il peut être déjà trop tard ou très difficile de faire ce qu'il faut faire, pour garantir votre sécurité. Suivez votre intuition.
  • Apprenez à utiliser la radio VHF marine. En cas d'urgence, un appel radio est généralement le moyen le plus rapide pour demander de l'aide. Vous pouvez utiliser votre téléphone cellulaire, mais une radio VHF marine vous permet de communiquer beaucoup plus rapidement avec les navires qui naviguent à proximité, si vous avez besoin d'aide ou lorsque vous portez secours à un navire en difficulté.
  • On dit souvent qu'il vaut mieux rester sur le quai, en souhaitant de partir en mer, que d'être en mer et souhaiter de rentrer au port. Ne laissez pas votre enthousiasme prendre le pas sur votre bon sens, surtout le jour où vous devez rester sagement au port. Le vent apparent, lorsque le navire est amarré à quai, peut devenir violent, une fois le navire sorti du port. Plusieurs novices et même des marins expérimentés ont eu des ennuis, parce qu'ils se sont aventurés en mer par gros temps.
  • Tomber par-dessus bord est une affaire sérieuse, surtout si vous naviguez en solitaire. L'eau froide, les courants et les autres bateaux représentent de graves dangers, de plus, un bateau sous voile peut aller plus vite qu'on ne le pense. N'oubliez pas que le pont est haut par rapport au niveau de la mer, il s'agit du franc-bord et qu'il devient très difficile de remonter ou de hisser une personne à bord sans assistance. Lorsque vous naviguez de nuit, ayez toujours un feu stroboscopique de signalisation fixé sur votre l'épaule, pour faciliter la recherche et le sauvetage en cas de besoin.

Éléments nécessaires

  • Le port d'un gilet de sauvetage, aussi appelé vêtement de flottaison individuel (VFI), est obligatoire pour tous les passagers, à bord de tous les bateaux. Ce vêtement est muni d'un sifflet sans roulette qui permet de signaler sa position, ce qui est une excellente idée ! Vous devez porter un VFI, lorsque vous êtes en mer. Si vos enfants naviguent avec vous, ils doivent porter un gilet de sauvetage à leur taille, même si le bateau est à quai.
  • Indépendamment de sa longueur, chaque navire doit être muni du matériel de sécurité règlementaire. La liste inclut, en particulier l'ancre avec une ligne de longueur suffisante, des fusées éclairantes et d'autres équipements imposés par la règlementation. Vous devez respecter le règlement, car il vise à garantir votre sécurité en mer.

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  • ↑ https://www.inautia.fr/blog/conseils/voiliers-coque-quille-gouvernail-greement/
  • ↑ http://www.discoverboating.com/resources/article.aspx?id=243
  • ↑ http://www.northsails.com/SAILCARE/SailsCareTips/tabid/17705/language/en-US/Default.aspx
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Comment naviguer sur un catamaran ?

comment naviguer sur un catamaran

7 juillet 2023 Par Simon Pas encore de commentaire.

Naviguer sur un catamaran est une expérience unique en voile. C’est un excellent moyen de découvrir les paysages côtiers et de profiter des eaux cristallines. Mais on ne se lance jamais dans la navigation sans un minimum de préparation. Voici tout ce qu’il faut savoir pour naviguer avec un catamaran.

Quels sont les avantages d’un catamaran ?

Les catamarans sont des navires à deux coques parallèles reliées entre elles par une structure centrale.

Plus stables que les monocoques , les catamarans sont moins sujets aux mouvements de houle et offrent un meilleur confort de navigation . Leur plus grande stabilité et leur confort de navigation supérieur est très appréciable pour les plaisanciers.

Les catamarans proposent également un habitat plus spacieux et plus confortable que les monocoques avec une double cabine. Ils disposent aussi de nombreux aménagements extérieurs (terrasses, flybridge…) où l’on peut profiter du beau temps et admirer le paysage.

Ce sont des embarcations nautiques idéales pour faire une croisière. En plusieurs endroits du globe, les archipels et les îles sont un excellent endroit pour profiter du soleil et de la plage, mais ils peuvent également être très isolés. Les catamarans offrent alors une solution idéale car ils évident de se soucier de la logistique habituelle des bateaux à voiles. Ils sont plus faciles à manœuvrer et peuvent naviguer dans des endroits difficiles d’accès.

Pour finir, ils sont l’avantage d’être plus économes en carburant que les monocoques de même taille, ce qui est un avantage non négligeable en prévision d’une longue traversée.

Maîtrisez les bases de la navigation

Si vous souhaitez apprendre à naviguer sur un catamaran, il existe de nombreuses écoles de nautisme qui proposent des cours adaptés à tout niveau. Lors des premières heures en mer, le respect des règles de navigation s’apprend aux côtés d’une personne expérimentée capable de vous aider à naviguer en toute sécurité.

Pour naviguer efficacement, il faut connaître les principes de base de la navigation à voile. Heureusement, il est facile d’en apprendre les rudiments et, avec un peu d’entraînement, vous serez en mesure de ressentir pleinement le plaisir que procure la navigation sur un catamaran .

Il existe plusieurs types de catamarans : certains sont destinés à la croisière, d’autres aux régates. Il est important de connaître les différences entre un dériveur et un catamaran. Les premiers sont généralement plus petits et plus légers et disposent d’une coque unique, ce qui leur permet de glisser facilement sur l’eau.

Enfin, il existe plusieurs types de voiles (tourmentin, solent, foc, gennaker, spinnaker, …) en fonction des différentes conditions météorologiques et de navigation. Vous pouvez également utiliser les instruments de navigation pour vous aider (compas, GPS, boussole, radar, …).

La check-list avant d’embarquer

Pour aller en mer, il est essentiel de vérifier votre matériel et d’assurer votre sécurité pour naviguer sereinement. Voici une liste non exhaustive des points à vérifier scrupuleusement :

  • Si possible, naviguez avec une personne expérimentée qui pourra vous montrer comment gérer le bateau et sera en mesure de vous apprendre les manœuvres à réaliser en cas de problème
  • Gardez toujours un œil sur la météo marine et soyez prêt à affronter des conditions changeantes. Si le vent est trop fort, vous risquez de perdre le contrôle du bateau. Dirigez votre catamaran vers le vent pour que les voiles gonflent et propulsent le bateau vers l’avant.
  • Assurez-vous que les voiles et le gréement sont en bon état avant de hisser les voiles.
  • Prenez le temps d’apprendre à manœuvrer votre bateau . Il y a beaucoup de choses à considérer, comme la direction du vent, l’angle des voiles et la vitesse du bateau. Utilisez les barres et les winches pour ajuster l’angle des voiles afin d’optimiser la propulsion du bateau.

Comment réussir son mouillage ?

En général, l’amarrage se fait dans un port. Mais si vous trouvez l’endroit idéal (une petite crique par exemple) il est tout à fait possible de jeter l’ancre. Seulement, il faudra rester attentif aux choses suivantes :

  • Si vous naviguez près des côtes, soyez vigilant car il y a souvent des courants qui peuvent influencer votre trajectoire.
  • Dans un port, amarrez votre bateau aux bouées ou aux quais.
  • En-dehors du port, choisissez un bon endroit pour mouiller votre bateau. Optez pour une zone à faible courant, dénuée de rochers et offrant l’avantage de présenter un fond à seulement quelques mètres de profondeur.
  • Une fois à l’arrêt, il vous suffit de stabiliser votre bateau dans une baie ou dans une crique grâce aux ancres avant et arriè
  • Restez prudent en toutes circonstances lorsque vous vous approchez d’autres bateaux ou de rochers.

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comment naviguer sur un catamaran

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La sécurité à bord d'un catamaran : les gestes essentiels à connaître

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Naviguer sur un catamaran est une expérience unique, offrant de nombreuses sensations et des moments de détente. Cependant, pour profiter pleinement de cette aventure, il est crucial de prendre en compte la sécurité à bord et de connaître les gestes essentiels pour éviter tout incident. Dans cet article, nous vous présenterons les aspects clés de la sécurité en navigation et les mesures à adopter pour assurer le bien-être de tous les passagers.

Connaître les caractéristiques du catamaran

Avant de louer un catamaran , il est important de comprendre ses spécificités et sa différence avec d'autres types de bateaux. Ces connaissances permettent d'adopter les bons réflexes en cas de besoin.Stabilité et équilibre : Grâce à ses deux coques, un catamaran offre une grande stabilité, limitant les risques de chavirage. Toutefois, cela ne dispense pas de respecter certaines règles de sécurité pour préserver l'équilibre du bateau. Vitesse : Un catamaran peut atteindre des vitesses plus élevées qu'un voilier monocoque, ce qui nécessite une vigilance accrue pour anticiper les obstacles et manœuvrer en conséquence. Espace disponible : En raison de sa largeur, un catamaran dispose d'un espace de vie plus vaste que d'autres bateaux, facilitant la circulation à bord et offrant une meilleure visibilité.

Préparer sa navigation

La préparation est essentielle pour assurer la sécurité de votre sortie en catamaran. Plusieurs éléments doivent être pris en compte avant de prendre la mer.Équipement de sécurité Il est primordial de vérifier que l'ensemble du matériel de sécurité est présent à bord et opérationnel. Cela inclut notamment :Des gilets de sauvetage pour chaque passager Un dispositif d'alerte en cas d'homme à la mer (type AIS) Une trousse de secours complète Des moyens de communication (VHF, téléphone satellite, etc.) Des dispositifs de signalisation (fusées, sifflet, miroir, etc.)

Météo et conditions de navigation

Prendre connaissance des prévisions météorologiques et des conditions de navigation dans la zone où vous comptez évoluer est indispensable. Il convient également de s'informer sur les zones de mouillage, les ports et les abris potentiels le long de votre parcours.Adopter les bons gestes à bord Au-delà de la préparation, il est crucial d'adopter une attitude responsable et vigilante tout au long de la navigation.

Circulation à bord

Pour éviter les chutes et glissades, il est recommandé de se déplacer en tenant les mains courantes, de porter des chaussures antidérapantes et de ne pas courir sur le pont.Manœuvres Les manœuvres doivent être effectuées avec prudence et en respectant les règles de priorité. Il est également important de communiquer clairement avec les autres membres de l'équipage pour coordonner les actions.

Gestion des voiles

La manipulation des voiles doit être réalisée avec soin pour éviter toute blessure ou incident. Il convient notamment de s'assurer que les personnes se trouvent à distance des écoutes lorsqu'elles sont sous tension.

Larguer une ancre

Lorsque vous devez mouiller l'ancre, veillez à choisir un endroit adapté (fond suffisamment meuble, absence de câbles ou d'obstacles) et à respecter la longueur de chaîne nécessaire pour garantir une bonne tenue.

Réagir face aux situations d'urgence

En cas d'accident ou de situation critique, il est primordial de garder son calme et d'appliquer les gestes appropriés.Homme à la mer : En cas de chute d'une personne à l'eau, lancez immédiatement une bouée de sauvetage et actionnez le dispositif d'alerte. Mettez ensuite le bateau en position de récupération en prenant garde à ne pas heurter la victime.

Incendie : Coupez rapidement les alimentations en énergie et utilisez les extincteurs disponibles à bord pour circonscrire le feu. Évacuez les passagers si nécessaire et prévenez les secours. Voie d'eau : Identifiez l'origine de la fuite et tentez de la colmater temporairement. Utilisez les pompes de cale pour évacuer l'eau et contactez les secours.

En somme, assurer la sécurité à bord d'un catamaran requiert une préparation minutieuse, une attitude responsable et la connaissance des gestes essentiels en cas d'urgence. Ces éléments permettront à tous les passagers de profiter sereinement de leur expérience nautique.

Nautitech

Vivre à bord d'un Catamaran

Faire de l’océan sa maison, des eaux son quotidien et de l’horizon sa seule limite.

Vivre à bord d’un catamaran est une aventure de tous les instants qu’il est nécessaire de préparer avec attention pour pouvoir la vivre avec passion. Que vous partiez pour une aventure d’une année ou que vous souhaitiez naviguer au gré de la mer et de vos envies pendant une durée indéfinie, la vie à bord d’un bateau comme un catamaran réserve son lot de questionnements, de mystères et de surprises.

Voilà donc tous mes conseils pour faire de votre expérience de vie à bord une expérience réussie !

Olivié Pérétié , journaliste et écrivain français, spécialiste de la voile.

Coque 44 Open

Quel bateau choisir ?

Pour profiter au maximum de sa traversée et d’en faire une aventure aussi enrichissante qu’inoubliable.

Le choix de son catamaran est essentiel. Rapides, stables et spacieux, au tirants d'eau faibles et permettant un mouillage sûr et près du rivage.

Les catamarans se feront de vrais alliés de choix pour de longues traversées de l’océan nécessitant des bateaux confortables, solides et fiables.

Pour de longues navigations, l’idéal est de s’orienter vers des catamarans techniques et pensés pour la vie à bord. Les lignes élégantes des catamarans Nautitech 40 Open et 44 Open abritent, grâce à leurs spacieux espaces de vie liant cockpit et carré, de vrais espaces de partage pensés pour la vie en collectivité. Leurs nombreuses pièces aux beaux volumes et baignées de lumière naturelle garantissent la sauvegarde de l’espace personnel de chacun tout en promettant de beaux moments de partage.

Et si le confort du bateau est une variable essentielle pour vivre cette aventure de vie en mer de la meilleure des manières, la fiabilité, la performance du catamaran ainsi que la sécurité à bord le sont d’autant plus. Car que vous partiez naviguer seul, en couple , en famille ou entre amis, vous ne serez pleinement à l’aise qu’en pleine possession des capacités d’un  bateau dont les performances ne sont plus à prouver et correspondent à vos exigences et vos besoins. Allier confort au quotidien et vraies sensations à la barre.

Vous pourrez ensuite, suivant la taille de votre équipage, la durée de votre voyage et votre budget choisir le modèle idéal pour vous.

44 Open en pleine mer

Manœuvrer et naviguer

En arrivant à bord, la taille d’un catamaran a de quoi impressionner.

A longueur égale, ces bateaux sont deux fois plus volumineux que les monocoques.

Cette caractéristique peut générer un brin d’anxiété lors des premières manœuvres de port.

Car il arrive très vite ce moment, où, une fois terminée la mise en main par le chantier, il faut se débrouiller seul.

Mais l’angoisse s’envole en un clin d’œil. A bord des catamarans, deux moteurs riment avec bonheur. Parce que le flux des hélices, implantées au plus près des safrans, tout à l’arrière des coques, ne pourrait être plus efficient.

Cette disposition confère une maniabilité surprenante à ces spacieux voiliers. Au point qu’en réalité, il est souvent plus facile de les insérer dans une place de port que leurs cousins à une seule coque. Ainsi, quand on inverse la poussée de chacun des moteurs, ces importantes unités réalisent-elles des demi-tours sur place avec des grâces de ballerine.

Si chacune de leur poupe est dotée d’une jupe-plate-forme idéalement placée à hauteur de ponton (à l’instar du Nautitech 44 Open ), débarquements et embarquements deviennent simples comme bonjour, ce qui fluidifie grandement les allers et venues lors des manœuvres d’amarrage.

Quand l’accès à la place dévolue est compliqué, l’astuce consiste à arriver en marche arrière et en légère oblique par rapport au ponton (on présente ainsi le « coin » du bateau en premier, d’où l’avantage des postes de barre installés à l’arrière des coques, on peut y doser l’approche au millimètre).

Il est ensuite très simple de passer une amarre à partir du taquet arrière, de raidir celle-ci sur celui du dock (ou de la passer en double), puis de pousser l’étrave opposée avec le seul moteur de la coque la plus éloignée.

Il ne reste plus qu’à peaufiner l’amarrage. Facile à deux équipiers, cette opération peut même s’effectuer sans trembler en solitaire.

En mer, la manœuvre d’un catamaran bénéficie de l’avantage énorme que confère une plateforme stable. Ce qui ne veut pas dire qu’elle ne bouge pas ! Mais largeur et absence de gîte permettent à un couple d’âge mûr, comme à un équipage familial, de se lancer en tout décontraction dans des traversées océaniques. Le couple du Nautitech 40 Open El Gaucho est ainsi parti autour du monde sans arborer au préalable un pedigree nautique modèle Tabarly.

navigation nautitech

Sur leur 46 Open, la famille Dolley de Kumbaya se sert de moins en moins du winch électrique dont elle a préféré s’équiper (il facilite grandement l’envoi de la grand-voile à la sortie du port) : avec l’habitude, parents et adolescents savent comment border ou rouler le le solent, prendre des ris ou hisser un code zéro, sans s’épuiser sur les manivelles de winch.

Pour rouler le solent ou le code zéro, il ne faut pas hésiter à laisser porter franchement. Au large, on a toute la place nécessaire et on diminue ainsi considérablement la force du vent apparent. La distance perdue est insignifiante, mais l’effort réclamé est beaucoup plus faible et l’usure des voiles plus limitée.

Pour la prise de ris, la priorité doit aussi consister à s’économiser. Comme le bateau ne gîte pas, les seules alertes reposent sur les sensations et sur les indications de l’anémomètre, qu’il faut surveiller dès que le temps est incertain. Il faut bien entendu respecter le tableau de réduction de voilure fourni par Nautitech.

Mieux encore, suivre cette règle imparable : à peine se demande-t-on s’il faut prendre un ris, c’est qu’il est temps de le faire. Au large, anticiper c’est gagner. En facilité (un ris pris avant que le vent ne monte demandera beaucoup moins de transpiration) et en sérénité.

Autre astuce utile en traversée océanique : chaque fois que l’on réduit ou que l’on renvoie de la toile, vérifier l’usure éventuelle de la drisse de grand-voile.

cockpit

L'alimentation à bord d'un catamaran

Question cruciale, s’il en est. Passés les premiers moments d’éventuelle gêne voire de nausées, la mer décuple l’appétit !

Et l’avantage incomparable des catamarans, c’est qu’ils permettent à tout l’équipage de s’asseoir à table et de prendre ensemble les trois repas principaux.

En particulier à bord des Nautitech : tout comme leur carré intérieur, leur cockpit parfaitement protégé des embruns, de la pluie et même du soleil ardent des tropiques, autorise une vision quasi-complète sur l’horizon. On peut donc s’y restaurer tout en assurant la veille.

Respecter des horaires fixes pour ces trois rendez-vous les plus gastronomiques possibles contribuera à la bonne harmonie du bord.

On admet généralement que les besoins énergétiques moyens d’une adulte s’élèvent à 2 200 calories par jour, quand ils atteignent 2 500 calories pour un homme. Comme la dépense physique augmente en mer, même à bord d’un catamaran -ne serait-ce que pour compenser les mouvements du bateau- certains spécialistes considèrent qu’il serait judicieux de retenir les valeurs respectives de 2 600 et 3000 calories. Bien garder en tête qu’il s’agit là de moyennes. Que les besoins des enfants sont inférieurs et ceux des grands adolescents, parfois nettement… supérieurs.

Pour composer son avitaillement, avant même de songer à composer les menus sur une semaine ou plus et à doser les apports en glucides, protéines et lipides (en respectant la règle 421 GPL recommandées par les nutritionnistes, soit à chaque repas quatre portions de glucides, deux de protides et une de lipide), la sagesse recommande de questionner chacun sur ses goûts et habitudes. Questions que ne se poseront pas les familles, en général bien au courant de ces préférences.

Quand viendra le moment de remplir les chariots de supermarché, il ne faudra pas hésiter à prévoir large. Pour parer à tout imprévu qui allongerait la traversée envisagée et parce qu’un catamaran offre des volumes de rangement importants.

Si, comme la famille de Kumbaya, on dispose d’un congélateur, on pourra stocker largement viandes, poissons, légumes et fruits surgelés. Voire desserts et crèmes glacées ! Le réfrigérateur permettra de conserver les laitages, les boissons, et autres produits frais.

Ne pas oublier qu’à l’air libre, sous les tropiques, légumes et fruits frais ne tiendront guère plus de cinq à dix jours grand maximum. Prévoir des filets suspendus pour les y placer. Enfin, ne pas hésiter à embarquer, en plus des conserves classiques, des plats autochauffants pour les jours où le mauvais temps privera quiconque à bord de l’envie de cuisiner.

Pour l’eau de boisson, prévoir très large. Même si un dessalinisateur est présent à bord, même si l’eau des réservoirs peut être consommée, une solide réserve d’eau minérale en bouteille n’est jamais superflue : bien dosée en sels minéraux, cette eau aura bon goût et aidera chacun à bien mesurer son hydratation en mer. Deux litres par jour et par personne constituent un minimum.

Sachant que si le mal de mer sévit en début de traversée, l’eau sucrée constitue souvent le seul « aliment » que ses victimes accepteront d’ingérer… Quant à la quantité d’eau totale quotidienne consommée, il faudra surveiller l’usage de la douche, tellement confortable en catamaran… mais qui emmène facilement les volumes usés bien au-delà des 10 litres par jour.

bar

Voici encore un avantage certain des catamarans.

Ces voiliers sont dotés de deux moteurs, facteur de consommation de fuel supérieure, certes, mais aussi de sécurité. Et, bien-sûr, source de production d’énergie électrique, grâce à leurs alternateurs.

Lesquels ne doivent pas servir à couvrir tous les besoins quotidiens.

Qui a envie d’entendre les moteurs ronronner trois heures par jour en traversée ?

Avant de passer en revue les autres sources potentielles d’énergie à bord, il convient donc de dresser le bilan électrique du catamaran. Ici, les conseils des professionnels de Nautitech seront précieux.

En attendant, voici quelques repères utiles sur la consommation des appareils présents à bord. Sachant que la plupart des propriétaires de Nautitech en grand voyage ont choisi de conserver une tension de 12 volts pour le circuit électrique, il est temps de prendre une calculette et d’additionner en priorité les besoins des gros consommateurs du bord, ceux qui fonctionnent vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Compter cinq ampères en moyenne pour le pilote automatique, le frigo (jusqu’à dix pour un congélateur, selon la qualité de l’isolation) et les écrans du traceur GPS et des instruments.

Ajoutons-y les intermittents :

  • L’eau sous pression (6 ampères)
  • L’ordinateur (4 à 6 ampères)
  • Le radar (3 ampères environ)
  • Le dessalinisateur (1 ampère pour 1 litre d’eau douce produite)
  • Et éventuellement le lave-linge (80 ampères), très gourmand, donc à utiliser avec parcimonie.

Pour éviter les mauvaises surprises, on peut décider que le winch électrique (150 ampères) ne fonctionnera, à l’instar du guindeau (90 ampères,) que moteur en route. Grâce aux LEDs, la consommation des feux de route, du projecteur de pont et de l’éclairage intérieur est désormais bien plus faible qu’autrefois.

Une fois les calculs réalisés avec l’universelle formule :

P (en watts) = U (en volts) x I (en ampères)

Les besoins sur 24 heures précisés, on choisira la capacité des batteries. En gardant en tête que les accumulateurs classiques au plomb vieillissent très vite s’ils tombent en dessous de 50 % de charge, contrairement aux modules lithium, plus compacts, plus légers mais beaucoup plus chers. A titre d’exemple, Kumbaya dispose d’un parc de batteries AGM de 810 ampères heure.

Pour assurer la charge de ce parc, là encore, l’avantage des catamarans saute aux yeux : on peut couvrir de panneaux solaires leur grande surface de roof. Ceux de Kumbaya délivrent 1200 watts. Néanmoins, compte tenu des jours de grisaille où les cellules débitent peu et des nuits où elles ne débitent pas du tout, l’ajout d’un hydrogénérateur peut constituer une solution très efficace.

A huit nœuds, vitesse moyenne aisément tenue par les Nautitech, un appareil de ce type couvrira l’essentiel des consommations du bord. Quant aux éoliennes, garder en tête deux inconvénients : lorsqu’on traverse les océans par la route des alizés, on navigue la plupart du temps au grand largue (voire, comme Kumbaya, au vent arrière, grand-voile ferlée, avec un spi hyper-stable de type Parasailor), allures où le vent apparent est faible.

Quant aux mouillages, les meilleurs se situent souvent le long des côtes sous le vent, bien à l’abri du souffle d’Éole…

Le générateur Diésel peut alors apparaître comme la réponse absolue aux besoins en énergie électrique. Certes.

Avec plusieurs réserves, cependant : outre son prix, ce matériel contraint d’embarquer le fuel supplémentaire nécessaire à sa consommation. Il signifie donc du poids en plus. Et génère -c’est le cas de le dire- éventuellement un souci supplémentaire : sa maintenance n’est pas toujours aisée dans les îles reculées.

coucher de soleil

La vie à bord d'un catamaran

Qu’ils voyagent en famille , entre amis ou en couple , les équipages des catamarans Nautitech témoignent tous d’un fait sur lequel les terriens se trompent souvent : la vie au large est à la fois plus facile et plus sereine qu’en cabotage le long des côtes.

Parce qu’une fois pris le rythme, les soucis s’envolent.

Il ne reste plus qu’à profiter à fond d’un temps fluide, avec pour seul rendez-vous fixes, les quarts, la nuit, et les repas, le jour.

Grâce à la protection complète que procurent le carré-cockpit, tout comme la nacelle des Nautitech, la veille n’y est pas une tâche usante. Encore moins stressante. Au point que la famille de Kumbaya se répartit les quarts ainsi : les parents se relaient la nuit et les enfants le jour ! Tout simplement.

Lecture, pêche, école, mails (par l’intermédiaire d’un boîtier satellite type Iridium Go), navigation, météo et (rares) manœuvres, les journées -et les nuits- passent vite. L’alarme AIS (le système d’identification automatique) prévient de l’approche des navires. Le pilote automatique se charge de diriger le catamaran.

Il ne reste qu’à surveiller l’usure de l’accastillage et à entretenir le bord. Bien recommander, au passage, d’éviter de boucher les deux WC du bateau, un incident beaucoup plus fréquent qu’on ne le pense. Certains équipages s’abstiennent ainsi de déposer la moindre feuille de papier toilette dans la cuvette.

Rappelons qu’au large, on rejette ses eaux noires à la mer. Il n’y a que près des côtes et au mouillage que l’usage du réservoir dédié est impératif. Quant aux eaux grises, il faut veiller à n’utiliser que les détergents les moins agressifs possible.

Mouillage

Vivre au mouillage

En grand voyage en catamaran, on passe 80 % du temps au mouillage (avec des incursions plus ou moins longues dans les marinas pour les éventuelles réparations, les impératifs de santé, voire les formalités administratives).

On n’hésite donc pas à se doter d’une bonne annexe à fond rigide et d’un hors-bord d’une puissance raisonnable (ni trop faible pour les jours où le vent souffle fort, ni trop forte, synonyme de poids et de consommation).

En visant de 9 à 15 ch, on couvre pas mal de besoins. Le catamaran offre là encore un avantage : hissée sur ses bossoirs entre les deux coques, l’annexe bénéficie d’un emplacement aussi protégé que fonctionnel.

Les contraintes du mouillage tiennent avant tout aux formalités administratives -entrée officielle dans le pays-, à la nécessité de reconstituer le stock de provisions, d’eau et de fuel, et à celle d’évacuer les poubelles du bord.

Si l’on a équipé le bateau d’une antenne dédiée, on pourra bénéficier du wifi à bord, fort utile pour communiquer.

Pour le reste, tout n’est que bonheur : snorkeling (ou plongée avec bouteilles pour les initiés), planche à voile ou à pagaie, dériveur gonflable et toutes sortes de jeux d’eau qu’autorise cette merveilleuse habitation nautique avec vue imprenable qu’est le voilier à deux coques. Ses volumes et espaces favorisent l’embarquement d’une vraie panoplie d’accessoires nautiques.

Vivre en catamaran, c’est habiter la mer, explorer la terre et se sentir libre comme l’air.

Catamaran ou monocoque ? Naviguer sur les eaux avec style et confort

Catamaran ou monocoque ? Naviguer sur les eaux avec style et confort

  • Catamaran ou monocoque : Naviguer sur les eaux avec style et confort

Embarquer pour un voyage en haute mer a depuis longtemps captivé l'esprit d'aventure de l'homme. Le monde de la voile offre une pléthore d'options, chacune offrant une expérience unique. Parmi celles-ci, le catamaran se distingue comme un moyen moderne et luxueux de naviguer sur les mers. Dans cet article, nous pénétrons dans l'univers des catamarans, nous les comparons à leurs homologues monocoques et nous vous aidons à découvrir le choix idéal pour vos rêves maritimes.

La naissance des catamarans

Les catamarans, connus pour leurs coques jumelées et leurs ponts spacieux, ont redéfini l'expérience de la navigation. Ces bateaux impressionnants offrent stabilité, espace et confort, ce qui en fait les préférés des amateurs de voile. Que vous soyez un marin chevronné ou un débutant, un catamaran vous promet une aventure remarquable sur l'eau.

Le plaisir de naviguer sur un catamaran

Naviguer sur un catamaran apporte un nouveau niveau d'excitation. La sensation de glisser sur l'eau avec un minimum de gîte est exaltante. Les larges ponts offrent beaucoup d'espace pour la détente, les bains de soleil et la convivialité. Les catamarans sont également dotés d'équipements modernes qui garantissent un voyage confortable.

Lisez nos meilleurs articles sur des sujets tels que la voile, les conseils de navigation et les destinations dans notre magazine .

Voiliers monocoques : Un choix classique

Les voiliers monocoques, avec leur conception à coque unique, incarnent la tradition et l'élégance. Ces bateaux sont connus pour leur réactivité au vent et aux vagues, offrant une expérience de navigation authentique. Bien qu'ils soient moins spacieux que les catamarans, leur design épuré et leur maniabilité en font un choix apprécié des puristes.

Choisir entre un catamaran et un monocoque

Le choix entre un catamaran et un monocoque se résume souvent à des préférences personnelles. Les catamarans se distinguent par leur stabilité et leur espace, ce qui les rend adaptés aux grands groupes et aux voyages de longue durée. Les monocoques, quant à eux, offrent une sensation de navigation classique et se comportent bien dans diverses conditions météorologiques. Tenez compte de vos priorités et du type d'aventure que vous recherchez.

Monocoque

Catamaran à voile : Une expérience luxueuse

Les catamarans offrent plus qu'une simple expérience de navigation ; ils constituent un moyen luxueux d'explorer les eaux. Avec leurs cabines spacieuses, leurs cuisines bien équipées et leurs salles de bains modernes, les catamarans ressemblent à des maisons de vacances flottantes. Le confort et l'opulence qu'ils offrent ont élevé le monde des loisirs maritimes.

Naviguer en eaux troubles : Monocoque ou catamaran ?

En cas de mer agitée, la conception d'un catamaran s'impose. Ses deux coques assurent une excellente stabilité, réduisant les mouvements de balancier fréquents sur les monocoques. Si le confort par temps difficile est une priorité, les catamarans ont un net avantage.

Voilier-catamaran : Le meilleur des deux mondes

Pour ceux qui souhaitent un mélange de tradition et de modernité, les catamarans à voile offrent le meilleur des deux mondes. Ces bateaux combinent l'esthétique classique des monocoques avec les avantages des catamarans en termes d'espace. Les voiliers-catamarans s'adressent aux marins qui recherchent à la fois la performance et le confort.

Prendre le large : Aventures en monocoque

Les voiliers monocoques, en particulier ceux qui sont conçus pour la course, offrent une expérience palpitante sur l'eau. La sensation de maîtriser la puissance du vent pour glisser sur les vagues est inégalée. Les voiliers monocoques ont la préférence des marins de compétition et de ceux qui apprécient l'art de la navigation traditionnelle.

À la découverte des voiliers multicoques

Au-delà des catamarans, le domaine des voiliers multicoques comprend les trimarans, qui possèdent trois coques. Les trimarans offrent une combinaison unique de stabilité et de vitesse, ce qui les rend adaptés aussi bien aux croisières tranquilles qu'aux courses exaltantes. Ils sont parfaits pour ceux qui recherchent un équilibre entre confort et performance.

Les voiliers catamarans : Une élégance inégalée

Les voiliers construits sur la plate-forme du catamaran respirent l'élégance et la sophistication. Ces navires sont conçus pour offrir une expérience somptueuse, avec des cabines spacieuses, des cuisines gastronomiques et des espaces de détente somptueux. Les voiliers catamarans redéfinissent la vie de luxe en haute mer.

Atterrissage d'un catamaran près de l'Anse Severe sur l'île de La Digue, Seychelles

Atterrissage d'un catamaran près de l'Anse Severe sur l'île de La Digue, Seychelles

Monocoque ou multicoque : Faire le bon choix

Le choix entre un monocoque et un multicoque dépend de vos préférences et de l'usage que vous souhaitez en faire. Les multicoques, y compris les catamarans et les trimarans, offrent stabilité et espace. Les monocoques offrent une sensation de navigation classique et sont préférés par ceux qui apprécient la tradition. Tenez compte de vos priorités et de vos aspirations pour prendre une décision éclairée.

Sécurité et conseils pour la navigation en catamaran

La sécurité est primordiale en navigation, quel que soit le type de bateau. La stabilité des catamarans réduit le risque de chavirement, mais il est essentiel de respecter les consignes de sécurité et les prévisions météorologiques. Une formation adéquate, un entretien régulier et une navigation responsable contribuent à une expérience de navigation sûre et agréable.

La navigation en catamaran offre un mélange de luxe, de confort et d'aventure en haute mer. Les monocoques continuent de séduire par leur charme classique et leurs prouesses en matière de navigation. Les deux options répondent à des goûts et à des aspirations différents, ce qui garantit que le monde de la voile reste diversifié et accueillant.

Alors, qu'attendez-vous ? Jetez un coup d'œil à notre gamme de bateaux de location et partez pour quelques-unes de nos destinations favorites.

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Affiner ses techniques sur un multicoque

Autrice : Nikki Henderson

Les ventes de multicoques dits de « performance » ne cessent de croître et il devient de plus en plus important d’apprendre à les manier correctement notamment en ce qui concerne les techniques spécifiques au multicoque. Le marché de ces bateaux s’élargit ; les propriétaires de multicoques cherchent à monter en gamme, les marins en monocoques cherchent plus grand et même les novices n’ayant aucune expérience de la voile sont de plus en plus tentés.

Au cours des 12 derniers mois, pendant mes formations Outremer, j’ai rencontré des centaines de ces propriétaires, allant de jeunes familles à des couples de retraités, emménageant à bord d’un nouveau catamaran et partant en tour du monde. Naviguer un catamaran de performance est réalisable même pour un novice du multicoque mais il y a une grande différence entre simplement « se débrouiller » sur un tel bateau et naviguer efficacement, en toute sécurité et avec style.

La transition, même pour les marins expérimentés, peut-être une grande étape à franchir. Pour un habitué du monocoque, les différences sont flagrantes : augmentation du volume et de la vitesse, et absence de gîte. Et même pour un marin habitué du multicoque, la maniabilité et les performances sont nettement moins indulgentes et nécessitent adaptation : de sa concentration et de sa technique.

Cet hiver, j’ai embarqué pour un transatlantique avec les nouveaux propriétaires d’un Outremer 55. Ils ont déjà été propriétaires d’un catamaran moins performant mais m’ont invité à bord pour les coacher : les aider au routage et les aider globalement à tirer le meilleur parti de toutes les performances offertes par ce nouveau bateau. Voici quelques-uns des sujets sur lesquels nous nous sommes concentrés :

comment naviguer sur un catamaran

La plupart des monocoques aux carènes non-planantes feront à peu près la même vitesse à toutes les allures. Cependant, au largue, un multicoque performant peut naviguer à deux, trois, voire quatre fois sa vitesse au près.

Par exemple, les polaires du chantier d’un Outremer 55 donnent sa vitesse moyenne dans 20 nœuds de vent avec un angle de vent réel (TWA) de 50° à 8,5 nœuds, mais à la même vitesse de vent avec un TWA de 110° c’est 19,1 nœuds. C’est plus de deux fois plus rapide. Comment tirer le meilleur parti de cet avantage de vitesse ? Et comment le gérer au mieux ?

Sur un monocoque, il est souvent avantageux de prendre son temps et de parfois attendre plusieurs jours de plus en naviguant sur la meilleure route au vent, car cela donne normalement la meilleure vitesse corrigée (VMG). Une loxodromie au vent arrière est la stratégie habituelle pour les traversées océaniques plus longs, plutôt que de parcourir plus de milles et des angles plus larges. Cependant, sur un multicoque performant, il est important de prioriser le bord de largue au moment de planifier sa route.

Dans des conditions au près sur une longue traversée, demandez-vous si un relèvement de 20° au moins se traduira par un meilleur VMG, même si cela semble contre-intuitif. Dans des vents légers portant à 70° ou 80° TWA ce peut être la différence entre un bateau totalement décroché et 5 nœuds de vitesse de bateau. Des vitesses plus rapides ouvrent la possibilité de suivre les systèmes météorologiques lorsqu’ils se déplacent autour du globe. Par exemple, si vous traversez l’Atlantique Nord vers l’est, idéalement, vous quitterez les États-Unis par temps clair avec une prévision de dépression qui quittera la côte américaine quelques jours plus tard.

Vous pouvez utiliser la trajectoire prévisionnelle pour décider de la direction plutôt nord ou sud à ajouter à votre cap vers l’est, pour vous assurer qu’au fur et à mesure qu’il vous rattrape, vous êtes suffisamment au sud pour capter ses forts vents d’ouest.

À mesure qu’ils approchent, vous allez accélérer, et si vous pouvez maintenir la vitesse, vous pouvez utiliser ce flux d’air sous le vent pour vous pousser sur la majeure partie.

comment naviguer sur un catamaran

Maintenir une vitesse élevée

Le contrôle et la conduite du bateau à ces vitesses plus élevées nécessitent un changement de stratégie. Des vitesses et des accélérations accrues signifient que l’angle et la vitesse du vent apparent changent beaucoup plus fréquemment.

Vous avez donc besoin de solutions de réglage et de navigation adaptables et flexibles.

Au portant, le bateau doit tracer des courbes en S dans l’eau pour s’assurer qu’il atteint le meilleur VMG possible. Si vous y parvenez, vous atteindrez les vitesses moyennes à deux chiffres qu’offre un multicoque performant, tout en allant dans la bonne direction ! Au lieu de laisser la vitesse chuter à la fin de chaque surf, alors que la proue s’enfonce dans le fond de la vague, un multicoque performant peut simplement poursuivre son chemin.

1 Naviguez plus près du vent pour augmenter la vitesse du vent apparent (AWS) et la vitesse du bateau.

2 Immergez-vous au portant lorsque l’angle du vent apparent (AWA) augmente avec l’accélération.

3 Ramenez lentement le bateau au près à temps pour maintenir la vitesse moyenne et continuer à surfer. Dans un monde idéal, pour y parvenir, le bateau serait barré à la main. Mais de manière réaliste, aucun plaisancier ne veut être sur le pont pendant deux semaines d’affilée lors d’une traversée transatlantique. Votre meilleur compromis est d’investir dans un pilote automatique de qualité, bien réglé, ainsi que de bons instruments à vent.

Réglez le pilote automatique pour naviguer à l’angle du vent apparent et observez comment le bateau slalom dans l’océan. La qualité du pilote commencera vraiment à montrer sa valeur lorsque la mer deviendra plus agitée. Les meilleurs s’améliorent avec le temps à mesure qu’ils collectent des données et apprennent les modèles de vagues. Si vous ne savez pas exactement quelle AWA est idéale, choisissez une journée avec un vent très constant et naviguez en eau libre. Réglez le pilote AWA à 90°, puis augmentez systématiquement le réglage par incréments de 5° à intervalles de temps fixes jusqu’à ce que vous descendiez le plus bas possible avant que la voile d’avant ne soit masquée derrière la grand-voile. Mesurez le VMG en comparant la distance parcourue à chacun des différents angles de vent et la route moyenne A à B sur le fond (COG) atteinte. Cela vous donnera un bon point de départ, puis il se déplacera davantage en fonction de l’état de la mer et de la force du vent.

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Régler ses voiles

Une autre solution si vous souhaitez atteindre des vitesses élevées sans mettre en danger le bateau et son équipage est d’utiliser le vrillage (twist). Le twist est un compromis entre avoir une voile raide qui décroche quand le vent va à l’arrière, ou une voile très assouplie qui lofe quand elle va à l’avant. Plus les conditions sont changeantes, plus les augmentations d’accélération sont extrêmes, ou plus l’état de la mer est agité, plus vous avez besoin de twist.

La Grand-Voile

La grande largeur d’un multicoque permet d’avoir un long rail d’écoute, donc la plupart ne sont pas équipés de hale-bas. La tension de l’écoute et la position du chariot sont vos principales commandes pour donner du twist à la grand-voile. Commencez par trouver le réglage « full power » pour la grand-voile.

Réglez votre pilote pour un cap à 35-40°du vent apparent ; la plupart des multis performants devraient être capable de maintenir cette allure. Réglez le chariot au milieu du bateau et choquez l’écoute de grand-voile jusqu’au point ou la GV commencer à lofer. Bordez progressivement l’écoute jusqu’à ce que le penon supérieur se décroche Le winch manuel offre ici un meilleur contrôle qu’un winch électrique.

Hissez le chariot vers le vent jusqu’à ce que la bôme soit dans l’axe du catamaran. Le penon supérieur de la GV devrait maintenant « voler » environ trois quarts du temps. S’il est plus proche de 50 %, vous devrez peut-être border davantage l’écoute, puis lâcher un peu le chariot jusqu’au point où vous y parveniez (ou vice versa). Ceci est la forme de votre voile à pleine puissance, et votre position de chariot par défaut au près.

A ce stade, certaines personnes préfèrent marquer l’écoute de grand-voile (cela ne marcherait pas avec une écoute continue). Pour commencer, prenez simplement note de la position du chariot. Si les conditions exigent plus de vrillage, choquez l’écoute de grand-voile et tirez le chariot vers le vent pour garder la bôme dans la même position par rapport à l’axe du bateau. Vous pouvez noter trois positions du chariot pour chaque allure : pleine puissance, moyenne puissance, faible puissance.

Au fur et à mesure que le vent se déplace plus vers l’arrière, vous pouvez ajouter d’autres positions du chariot pour différents angles de vent en laissant descendre le chariot sous le vent tout en maintenant la forme de la grand-voile en mode « full power ». Une fois au largue, votre chariot sera complètement abaissé sous le vent. Mais avec ce réglage, gare au ragage au niveau des barres de flèche.

Une fois content du réglage de la grand-voile, vous pouvez régler le foc de la même manière, en utilisant la position du chariot et la tension de l’écoute. Réglez la tension de l’écoute de façon à ce que la forme de la chute ressemble beaucoup à celle de la grand-voile : plate avec une légère courbe en haut. Ensuite, réglez les chariots (si vous le pouvez) de façon à ce que la voile ne lofe pas, et que les penons supérieurs se lèvent également entre 50 et 75% du temps. Enfin, avancez jusqu’à l’étai et contrôlez le couloir entre les deux voiles. Ont-elles l’air à peu près parallèles ? Si ce n’est pas le cas, vous devrez peut-être élargir le couloir en descendant le chariot un peu plus sous le vent. Et là, c’est la position par défaut de votre chariot d’écoute de foc pour cette allure.

Lorsque les conditions se renforcent, n’oubliez pas d’ajouter du twist au foc. Au début, il suffit de choquer un peu l’écoute. Faites attention à ne pas hisser le chariot vers le vent, vous risquez de trop fermer le couloir. En choquant un peu l’écoute, vous ouvrirez la chute et vous aurez plus de twist.

Considérez le twist comme un compromis entre la navigation à pleine puissance et la prise d’un ris. Les multicoques nous parlent beaucoup moins que les monocoques. Vous n’avez pas les signes évidents que le bateau est surtoilé, comme un rail de fargue sous l’eau lorsque le bateau gîte.

Après un certain temps, vous apprendrez à connaître votre catamaran et à établir une connexion pour lire l’agressivité de l’accélération du bateau, le tangage, les bruits, et le rythme. Mais au début, il est utile d’avoir quelques guides de chiffres et des paramètres du vent pour savoir quand ajouter du twist et finalement quand prendre un ris.

En général, un catamaran de performance aura besoin d’un ris beaucoup plus tôt parce qu’il est plus léger. J’ai l’habitude de prendre un ris à 20-25 nœuds, deux ris à 25-30 nœuds et le troisième à 30-35 nœuds.

comment naviguer sur un catamaran

Lors de notre traversée transatlantique sur l’Outremer 55, contrairement à mes conseils sur les avantages de la navigation aux angles portant, nous avons choisi de naviguer vent arrière sous spi symétrique pendant toute la traversée.

Tirer pleinement parti de la vitesse d’un catamaran de performance a un coût. Une vitesse moyenne de 15 nœuds n’est pas l’idée que tout le monde se fait du confort. Les coques sont si rigides que chaque vague qui frappe la coque sonne comme le battement d’un tambour. Le ronronnement du gréement en carbone, le clapotis de l’eau qui passe sur le pont, le claquement des vagues, le vent : c’est incroyablement fort, même à 10 nœuds de moyenne, sans parler de 15 ou 20 nœuds.

De plus, les multicoques performants sont si légers qu’ils sont vraiment secoués en cas de mer formée. Notre décision de naviguer au portant plutôt que de chercher la vitesse et de profiter pleinement des performances s’explique par les raisons suivantes :

1. Absence d’un pilote automatique adéquat. Nous en avions un, mais il n’était pas capable de réagir assez rapidement à l’accélération et aux changement rapides de l’angle du vent au grand largue. Il a également eu du mal dans une mer formée, alors que la navigation avec des vagues alignées avec le bateau était plus facile à gérer.

2. Voiles. Nous n’avions pas de voile asymétrique lourde, ce qui est nécessaire pour naviguer avec ces angles de vent arrière (nos deux voiles reaching étaient légères).

3. Sécurité. Akaroa II est la coque n°2 d’un nouveau plan Outremer. Il s’agissait de la première traversée transatlantique que ce modèle de bateau avait effectuée, nous étions donc un terrain d’essai et par conséquent, délibérément prudents.

Malgré notre approche conservatrice, nous avons tout de même atteint des résultats vers 90 % par rapport aux polaires du chantier, avec une moyenne de 9,6 nœuds avec un vent soutenu de 20 nœuds sur l’ensemble de cette traversée de 2 700 milles.

Le voyage a duré 11 jours et 17 heures. La beauté d’un multicoque performant, c’est que même si vous ne le poussez pas, vous pouvez toujours atteindre des vitesses excellentes dans les bonnes conditions.

Nous avons calculé combien nous serions allés plus vite si nous avions navigué dans les angles au lieu de naviguer vent derrière. Cela suppose que nous aurions obtenu ces mêmes chiffres de 90% des polaires Un angle au vent réel de 140° semble être le point idéal.

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Sans perdre de la puissance par voie de gîte, les multicoques de performance convertissent la puissance supplémentaire en accélération. Cette vitesse accrue s’accompagne d’une augmentation des charges sur le cordage, les poulies, les safrans, la toile et le gréement. Les winchs sont surdimensionnés. Des bloqueurs textiles sont utilisés à la place des bloqueurs standards. Les drisses sont des palans de 2:1. Vous naviguez peut-être sur un 50 pieds, mais les charges sont comparables à celles d’un monocoque de 70-80 pieds. Un futur propriétaire me l’a récemment rappelé, lorsqu’il a ouvert le bloqueur du chariot GV tout en tenant la ligne avec un seul tour sur le winch. L’absence de peau sur sa main était une preuve effroyable de la surprise que peuvent représenter les charges lorsqu’un multicoque navigue à pleine puissance.

Il est intéressant de noter que si l’on compare un multicoque de croisière standard avec un multicoque de performance de taille similaire, c’est le contraire qui est vrai. Un bateau qui pèse moins lourd a besoin de moins de surface de voile pour le propulser. Par exemple, un Lagoon 450 a une surface de voile (au près) de 130 m², contre 104 m² pour un Outremer 45 (qui est en fait, 48 pieds de long). Ainsi, pour une même vitesse de vent apparent, la charge sur le matériel sera moins.

Faites attention lorsque vous naviguez au portant. En raison de la capacité d’un multicoque de performance à accélérer et à maintenir des vitesses élevées au vent arrière, il est facile de maintenir une surface de voile beaucoup plus grande dans des vitesses de vent réel plus élevées, car le vent apparent reste faible. Cependant, si vous heurtez le creux d’une vague et que vous vous arrêtez net dans l’eau, la voile, le gréement et tout le cordage ressentiront tous la force de ce vent.

Une autre raison de prendre un ris plus tôt que vous ne le pensez sur un multi performant est qu’avec des galhaubans reculés (nécessaires pour soutenir le mât en l’absence d’un pataras) et une grand-voile entièrement lattée, même si la drisse est relâchée au vent, la voile peut ne pas descendre. Vous devez naviguer avec le minimum de toile relevé pour arriver au niveau des polaires.

Prendre des ris

1. Frappez des bouts comme hale-bas sur chaque point de ris sur le guindant pour aider à faire descendre la voile. Gardez un œil pour du ragage du côté sous le vent sur chacun des goussets de lattes.

2. Utiliser le mât rotatif pour ouvrir davantage la voile au vent.

3. Si cela ne suffit pas, remonter au vent pour aider à affaler la voile.

Réglage d’un multicoque

Passer à un catamaran de performance peut apporter de nouvelles options de réglage : dérives, mât rotatif, et grand-voile à corne entièrement lattée.

Révisez les principes de base du réglage des voiles afin d’avoir des notions solides sur laquelle vous pourrez vous appuyer. Lorsque vous commencez à naviguer à bord, pour éviter d’être submergé (ce qui a tendance à amener les gens à sous-toiler leur bateau), commencez par trouver un réglage de base pour toutes les allures. Oubliez le gréement rotatif pour l’instant, mais trouvez un vrillage suffisant pour les voiles qui vous donne assez mais pas trop de puissance. Réglez les dérives comme vous le feriez sur un dériveur : vers le bas si au près, vers le haut si vent arrière, à mi-chemin vent de travers. Puis vous affinez le réglage.

Lorsque vous réglez les dérives, assurez-vous que votre trace GPS est activée. Vérifiez si le fait de descendre un peu plus de dérive aide avec la route fond. Au vent arrière, si vous avez l’impression d’être sur une patinoire, essayez de descendre un peu de dérive pour une meilleure adhérence. Si vous êtes sous pilote automatique, prenez note de l’angle du gouvernail. S’il fait passer la barre de plein tribord à plein bâbord, il se peut que vous ayez besoin de plus d’adhérence, sinon, prenez un ris.

Faites attention au risque de « trébucher » dans une mer formée. En cas de mer de plus de 3-4 m, il est plus sûr de lever les dérives et de laisser le bateau glisser sur les vagues plutôt que de risquer qu’une des dérives s’enfonce dans une vague et déstabilise le bateau. Bien que cela soit très improbable, si une dérive s’enfonce, le pire scénario serait un chavirage. Si vous voyez une zone plate sur l’eau qui suggère que le bateau glisse latéralement sur une vague, ou plus de gîte, ou une quantité importante d’eau sur le pont, ces sont des signes qu’il est temps de relever complètement les dérives.

Enfin, jouez avec le mât rotatif. Au niveau de base, essayez d’aligner le mât avec la position et la courbe de la voile d’avant. Le moyen le plus simple de s’en rendre compte est d’aller au pied du mât et de regarder le long de la voile. Il s’agit de la forme d’un foil qui, lorsqu’il est bien positionné, peut ajouter l’équivalent de 10% de surface de voile supplémentaire. De la même manière, vous pouvez l’utiliser pour réduire la puissance en diminuant l’angle.

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Apprendre comment son catamaran de performance est sensible au poids peut être une véritable courbe d’apprentissage. Comparés aux catamarans de croisière, les catamarans de performance ont tendance à être deux fois moins lourds (ou même moins que ça). Par rapport à un monocoque, la principale différence se trouve dans les zones où le poids est le plus concentré. Le poids d’un monocoque est principalement concentré dans sa quille. La quasi-totalité du poids du bateau est concentrée sur environ 15 % de la longueur du bateau. Inversement, un multicoque n’a pas de quille, donc sans cet effet de balancier, son centre de gravité est plus haut et moins stable. Sur un multicoque, le poids est réparti sur près de 90 % de sa longueur.

La deuxième étape consiste à ranger tout ce que vous avez à bord de manière égale autour du bateau. Veillez à ne pas faire gîter le bateau ni à bâbord ni à tribord. Essayez de maintenir le poids au milieu du bateau et, idéalement, le plus vers le bas que possible. Évitez de trop charger les pointes avants avant ou les zones arrière.

En navigation, n’oubliez pas que le pire endroit pour le poids est dans la mâture. Sans quille, vous diminuez considérablement la stabilité du bateau en ayant un Code 0 hissé sur son enrouleur (par exemple). C’est inconvénient de le descendre chaque fois, mais cela en vaut la peine.

Des vitesses plus élevées, des charges plus importantes, un bateau plus léger et un centre de gravité plus haut ne semblent pas être les caractéristiques les plus sûres, et elles ne le sont pas si elles sont mal gérées. Mais vous pouvez les utiliser à votre avantage. Le fait de pouvoir naviguer plus vite signifie que vous avez la possibilité de fuir le mauvais temps.

Il existe également d’autres façons de se mettre en sécurité qui valent la peine d’être considérées. Quel est votre plan pour récupérer un homme à la mer (MOB) ? Avec le franc-bord élevé des catas, certains propriétaires prévoient de faire marche arrière jusqu’à la victime et de la récupérer par la jupe arrière. Mais combien d’entre eux l’ont pratiqué ? Cela implique-t-il d’affaler la grand-voile ? Les hélices, peuvent-elles blesser la victime ? Comment l’arrière du bateau se comporte-t-il dans une mer formée ? Je vous recommande de vous entraîner jusqu’à ce que vous ayez un plan qui fonctionne sur votre bateau avec l’équipement dont vous disposez. Il en va de même pour les plans d’évacuation du bateau ou en cas d’incendie à bord.

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Pourquoi réaliser un tour du monde en catamaran plutôt qu’en monocoque

Faire le tour du monde à la voile est un projet qui fait rêver : on découvre le monde au rythme du vent et des escales, explorant chaque jour de nouvelles destinations en navigation. Si vous débutez la lecture de cet article, vous nourrissez probablement ce projet.

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L’importance de définir la réussite

En automne 2023, j’ai lancé une série de webinaires dédiés aux femmes sur la préparation à la transatlantique. La première séance, intitulée « Aborder la préparation transatlantique », m’a fait réaliser que définir clairement son but était essentiel. Au lieu de se concentrer uniquement sur les aspects techniques comme les provisions, les pièces de rechange, et les réparations de voiles, j’ai vu l’importance de viser plus large pour une traversée réussie.

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Plans de voilure : De la grand-voile aux spinnakers, ce qu’il faut savoir

Le choix du plan de voilure pour son catamaran peut s’avérer complexe. Beaucoup de navigateurs n’ont jamais manipulé autre chose que des voiles blanches (grand-voile + foc/génois). D’autres proviennent de l’univers des monocoques ou ont passé leur enfance à naviguer sur des dériveurs. Leur compréhension de la voilure est solide, mais ils se demandent souvent si leur expérience est transposable à un Outremer.

  • Stage de voile collectif pour individuels
  • Stage familles et groupes
  • documentation stages de voile
  • Test de connaissances niveau EQUIPIER
  • Quizz environnement et écologie de la mer
  • Zone de navigation
  • Qui-suis-je

Apprendre à naviguer en catamaran

12 mai 2015 - promotion - croisiere catamaran grenadines , ecole de voile , stage de voile antilles.

Je propose, ici, de faire un point sur les croisières type «  école de voile  » que je réalise sur le catamaran de votre choix afin de vous donner les bases de la navigation. Ainsi après 2 stages de formation, je pense pouvoir vous permettre de louer un catamaran et naviguer en sécurité. ( tout dépendra bien sur de votre investissement )

Pour apprendre à naviguer en catamaran je propose des formations d’une durée minimum de 7 jours , j’aborde différents points pour naviguer en sécurité. – La mise en main technique du bateau avec le loueur ( tous les points importants à vérifier ) – Les différents points de conduite/manœuvres – La communication à bord, avant et pendant les manœuvres – La navigation et la météo – Technologie et réglementation – Sécurité et vie à bord – Conduite de l’annexe

Apprendre à naviguer en catamaran ne requiert aucune connaissance préalable. Tout le monde peut s’y mettre, c’est accessible à tous . Les bases de la voile sont les mêmes sur un cata ou sur un monocoque, votre apprentissage sur l’un des supports pourra être transférable à l’autre. Il y a bien sur des spécificités à chaque bateau ( comme la carène qui est complétement différente, et qui amène donc des comportements différents )

Vos compétences antérieures comme le permis bateau , ou le permis hauturier, le CRR ( certificat radio VHF) vos expériences en régate, en PAV ou en dériveur seront utiles dans certains domaines comme la navigation , ou la compréhension du vent et des réglages des voiles .

Vous pouvez naviguer à travers ce site pour découvrir déjà quelques articles qui vous apprendront les bases. – Utilisation des winchs – Du vent dans les voiles  » c’est pas sorcier »

TESTEZ vos connaissances…. découvrez si vous avez le profil débutant ou chef de bord

Voici notre retour d’expérience entre la martinique et ste lucie sur un mahe 36 évolution..

Jour 1: Prise en main du catamaran – Inventaire du bateau, les contrôles techniques à effectuer avant le départ. – L’avitaillement du bateau est déjà réalisé ( voire la fiche de recommandation que je peux vous envoyer) – Démonstration de la manoeuvre de départ, pour nous rendre au premier mouillage à Ste Anne où nous passerons la première nuit. – Envoie du Génois – Démonstration de la manoeuvre de mouillage – Briefing sécu et vie à bord ( si l’apéro le permet :-)- Bulletin Météo – Repas au Comté

Jour 2: Départ matinal pour Ste Lucie – Briefing le départ – Envoie des voiles, chronologie et pratique – Conduite du bateau en suivant un cap, sur amer, sur cap compas. Apprentissage de la tenue de cap, sans trop d’embardées…3h de navigation. Les Sargasses (algues) ont perturbés notre système de barre, gestion de ce problème en navigation côtière grâce à nos moteurs !! – Affalage , mouillage…. pour l’escale de midi à Rodney bay. – Départ précipité pour ne pas avoir la visite des douanes ;-) nous ferons la clearance ce soir en arrivant à Marigot bay. – Navigation à la voile sous le vent de Ste lucie –  Arrivée à 15h50 – choix du mouillage, clearance. – Snorkeling et descente à terre possible pour boire un verre ou manger au restau. – Cours théorique sur la carte, déclinaison et règle de cras, Cap Mag/vrai… – Repas au Comté

Jour 3: Visite des 2 pitons Venir à Ste Lucie sans passer par les deux pitons serait une erreur. J’aime beaucoup ce paysage unique dans les caraibes. – Décollage après le petit déjeuner pour les deux Pitons. Les stagiaires sont aux commandes du début à la fin. Je les assiste, les stress (un peu), je les laisse prendre les initiatives et mener leurs actions. L’erreur est formatrice. Si cela n’endommage pas le bateau et la l’intégrité physique de mes passagers, je les laisse faire, autrement j’interviens au dernier moment « Stop » – Passage au pieds des pitons et prise de bouée à Soufrière bay . John, nous accueille et nous propose un snorkeling au pied d’un piton. Il emmène l’équipage avec son speed boat. – Après le repas de midi nous repartons pour Rodney bay où nous passerons la nuit. Le vent fort étant presque favorable, nous en profitons pour apprendre le virement de bord en catamaran le long de la cote. Nous apprenons également ce qu’est le COMPROMIS CAP/VITESSE . – Affalage , mouillage…. pour la nuit à Rodney bay. – Petit cours théorique, avant l’apéro, sur les allures, les termes « loffer / Abattre » et le réglage des voiles. – Bulletin Météo ( vent fort prévu ) – Repas au Comté

Jour 4: Ste Lucie à St Pierre en Martinique – Après le Plouf et le petit dej, nous organisons le départ. – Chronologie de la prise de ris au mouillage, nous prenons le deuxième ris en prévision. – Navigation en suivant un cap compas. Tenue du livre de bord, notion d’estime… – Chacun passe au pilotage par vent fort et mer de travers. – Longue navigation avec vent de 25 à 35 nds ( raffale à 40nds dans la baie de fort de France ) – petite pause devant la plage pour un plouf mérité. – Mouillage délicat à St pierre, le vent tourne et les bateaux évitent dans tous les Sens. – Conduite de l’annexe pour descendre les parents à terre, et faire 2,3 courses – Anniversaire des filles…. Champagne…. Congelé :-( – Repas au Comté

Jour 5: St Pierre – Shoelcher – Grande Anse D’arlet – Le vent est toujours fort, et de pleine face, nous naviguons au moteur jusqu’au mouillage de midi devant Shoelcher. Lecture et analyse de carte pendant la navigation. – Le projet d’aller aux 3 ilets est abandonné. Le Vent est trop fort dans la baie de Fort de France. Nous irons directement à Grande Anse, beaucoup mieux abrité. – Mouillage et baignade avec les tortues. – Cours théorique sur la prise de coffre et révisions des chronologies. – Repas au Comté

Jour 6: Journée de manœuvres dans la baie – Nous quittons le mouillage et faisons 2 à 3 prises de bouées par personne, en passant aux différents poste. Nous découvrons qu’il n’est pas facile de maintenir un catamaran face au vent, par vent fort et rafaleux. La communication est aussi importante, certaines mises au point sont nécessaires. – Repas sur la bouée, on l’a bien mérité. – Envoie de la GV, sur la bouée, quittons la bouée sous voile. – Navigation à la voile vers petite Anse d’arlet.- Café à terre, puis snorkeling – Cours théorique sur l’empannage en catamaran – Repas au Comté

Jour 7: Manoeuvres  HLM et nuit à Ste Anne – Visionnage d’une vidéo de manoeuvre HLM.  Mise au point de notre chronologie pour effectuer un exercice. Révision de l’empannage. – Exercice d’empannage – Exercice d’homme à la mer. Premier essai 3min 13 sec.- 2 ème essai 4min 30 (suite un ratage, nous avons du nous y reprendre à 2 fois ) – Du coup le timing des dépassé. J’autorise 1 heure pour le repas. Nous partons à 14h. – L’équipage est totalement autonome jusqu’à l’arrivée. Les virements de bords sont bien gérés, les cap à 60° du vent dans les vagues passent bien, mais l’heure tourne et il reste des milles….., nous décidons d’envoyer le moteur. Le vent est pil poil dans notre axe. – Nous arriverons au soleil couchant, juste à temps pour feter l’anniversaire de mariage. – Mais avant le champagne Auto évaluation :-) – Champagne !!!!! – Y a plus de comté :-(

Jour 9: fin du stage, retour au marin. – 9h30 départ, 10h au ponton gasoil, 11h nous sommes amarrés à quai. – Rangement, nettoyage, briefing technique, récupération de la caution. Bravo à tous

Apprendre à naviguer en catamaran demande beaucoup de répétitions . Ce n’est pas parce que la manœuvre est comprise qu’elle est acquise. Pour cela, je favorise les petites navigations, qui nous permettent de multiplier les escales et revoir toutes les procédures d’affalage, de mouillage, de conduite moteur, de prise de coffre, hissage des voile…..

Apprendre à naviguer en catamaran, c’est aussi savoir s’auto-evaluer, pour être conscient de ses capacités, et aussi pour connaitre ses limites. En fin de stage, je propose donc une fiche d’auto-évaluation sur les différents items que nous avons abordés. Ce document servira d’attestation de stage mais aussi vous permettra de savoir quels points ils vous reste à perfectionner.

Je propose des stages de voile dans toutes les Antilles, Guadeloupe, Grenadines, Iles Vierges…. La progression correspondra à votre rythme pour faire le bon compromis école/croisière pour profiter pleinement de vos vacances. N’hésitez pas contactez moi !!

4 commentaires

Pierre rebourg répondre.

Je suis à la recherche de cours de navigation sur catamaran de croisière dans le but d'un louer un. Je vis actuellement au Costa Rica et recherche un stage pas trop loin... les antilles étant une possibilité. Merci d'avance pour votre réponse

François Répondre

Bonjour pierre, oui pas de problème sur quel support ( préférentiellement) souhaitez vous apprendre ? à quelles dates ? combien de jours pouvez vous vous libérer pour le stage ? Avez vous déjà des compétences en croisière ? Un stage a eu lieu en Mars pour 135€/J/pers plus la caisse de bord. J'avais prévu un stage en mai, mais suite à une défection , je l'ai annulé.

Tomps Répondre

Bonjour nous sommes en France pouvez-vous me dire. Comment faire pour apprendre à piloter un cata merci

Bonjour Pascal, Je propose différentes formules pour apprendre à naviguer aux Antilles. Si vous débutez je vous propose un stage de découverte où nous allions l'apprentissage à la découverte de la zone de navigation ( Guadeloupe par exemple ) Le premier objectif de ce stage est de prendre du plaisir sur l'eau, au mouillage...., tout en apprenant gentiment, à votre rythme quelques manoeuvres basiques.... En fonction de vos attentes, de votre engagement, je vous transmets toutes mes compétences et astuces. Si cette première étape vous a plu, ou que vous êtes déjà un peu formé, je vous propose le stage de niveau équipier, ou là on approfondi les manoeuvres et les autres aspects de la navigation..... et ainsi de suite jusqu'à votre autonomie. Les stages se déroulent sur 7-8 jours minimum. N'hésitez pas à me contacter pour recevoir un devis en fonction de vos disponibilités ( encore quelques dispo après le 10 janvier ) bonne journée. François

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DESTINATIONS

Destinations: Iles Vierges, St Martin, St Barth, Antigua, Barbuda, Montserrat, Guadeloupe, Dominique, Martinique, Ste Lucie, Grenadines, Tobago Cays, Grenade…Grèce..

LES BATEAUX

Covid info Guadeloupe : https://www.guadeloupe.gouv.fr/Politiques-publiques/Risques-naturels-technologiques-et-sanitaires/Securite-sanitaire/Informations-coronavirus

Taxi Dumesnil ( Guadeloupe ) : +590 (0) 6 90 59 41 35

Mentions Légales

Au plaisir de naviguer ensemble lors d'une prochaine croisière aux Antilles

Faut-il un permis bateau pour naviguer sur un catamaran ?

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Doit-on avoir un permis pour conduire un catamaran ?

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Célèbre bateau à deux coques , le catamaran est une embarcation très tendance et parfaite pour une excursion en famille ou entre amis ! À la fois rapide et stable , le catamaran est ainsi une des stars de la location de bateaux. Mais peut-on naviguer sans équipage à bord d’un catamaran si l’on ne possède pas de permis bateau ?

Cela dépend du catamaran que vous aurez choisi ! En effet, il existe des catamarans à moteur et des catamarans à voile . Or, comme pour tous les autres bateaux, la nécessité d’avoir un permis pour voguer sur un catamaran dépend de la puissance du moteur dont il est équipé !

Les catamarans à moteur

Si le catamaran qui vous intéresse est muni d’un moteur d’une puissance supérieure à 6 cv, il vous faudra un permis côtier pour le conduire en mer ou sur un lac fermé. Pour les moteurs inférieurs à 6 cv , pas besoin de permis ! Vous pourrez louer un catamaran et naviguer avec, sans être accompagné d’un équipage professionnel, et ce, même si vous ne possédez pas de permis de plaisance.

Les catamarans à voile

Comme pour les catamarans à moteur de moins de 6 chevaux, les catamarans à voile ne nécessitent pas de permis pour les naviguer ! Même si votre catamaran à voile est muni d’un moteur, sa voilure est considérée comme son mode de propulsion principal , et il n’est donc pas soumis à l’obligation d’avoir un permis bateau. Notez néanmoins que si le moteur de votre catamaran à voile est d’une puissance de plus de 6 CV, vous aurez besoin d’un permis pour naviguer en eaux intérieures (fleuves, lacs, rivières, canaux), car il sera alors considéré comme un bateau à moteur.

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Comment naviguer en catamaran ?

par ERPLAST | Déc 21, 2021

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ERPLAST CATAMARANS

La voile est l’une des meilleures façons de passer du temps sur l’eau. Pour faire de la voile, vous pouvez utiliser différents types de bateaux. Les catamarans sont une excellente option, ils offrent stabilité et vitesse aux personnes désirant naviguer sur l’eau. Pour apprendre à naviguer sur un catamaran , lisez la suite !

Qu’est-ce qu’un catamaran et à quoi ressemble-t-il ?

Un catamaran est un bateau doté de deux coques , qui comporte un trampoline, pour que les gens puissent s’asseoir ou se tenir debout.

Les catamarans peuvent mesurer plus de 100 pieds. Cette taille les rend plus grands que de nombreux autres bateaux utilisés à des fins récréatives, comme la pêche ou la plongée. Les catamarans présentent de nombreux avantages par rapport aux autres types de bateaux. Ils sont plus stables sur l’eau et peuvent se déplacer rapidement.

Comment gréer la voile et préparer le catamaran pour la navigation ?

Une des premières choses à apprendre avant la navigation consiste à gréer la voile . Vous devrez consacrer un peu de temps pour apprendre à le faire correctement. Une fois que vous savez ce qu’il faut faire, cela ne devrait pas prendre plus d’une dizaine de minutes sur un catamaran d’initiation. Pour un catamaran de croisière cela ne prendra pas plus d’une heure ou deux au maximum. Cela étant dit, lorsque vous souhaitez gréer un catamaran, les réglages peuvent être légèrement délicats. Il se peut que vous fassiez quelques erreurs avant d’y arriver, mais cela est tout à fait normal !

Pour gréer les voiles de votre bateau , commencez par hisser votre foc puis votre grande voile. Installez-les de façon à ce qu’elles soient bien arrimées à leur support et attachaient à leur têtière. Ensuite, fixez la bôme au mât si besoin. La dernière chose à faire est de fixer votre foc à l’aide du point d’armure. Il faut ensuite attacher toutes les voiles avec les bouts ou les lignes appropriées pour une performance optimale dans des conditions venteuses.

Comment diriger le bateau, virer de bord, empanner ?

Après avoir gréé le bateau, il est temps d’apprendre à le diriger et à le contrôler correctement pendant la navigation. Les catamarans sont plus difficiles à maîtriser pour les novices que d’autres types de bateaux , car ils peuvent se déplacer à grande vitesse par vent fort. Il vous faudra un peu de pratique avant de maîtriser cette partie de la navigation.

Une fois que vous avez de bonnes sensations avec votre catamaran, sortez sur des eaux libres et calmes et commencez à commencer à vous entrainer à d’autres manœuvres comme le virement de bord ou l’empannage.

Pour virer de bord en catamaran , il faut pousser la barre vers la voile afin que celle-ci se gonfle à nouveau avec le vent. Pour empanner, il faut pousser la barre à l’opposé de la voile et celle-ci se gonflera à nouveau avec le vent. Si vous voulez revenir à votre point de départ, il vous suffit d’effectuer un demi-tour, soit en virant de bord, soit en empannant et il vous restera à manœuvrer jusqu’à votre destination !!!

Si vous avez des questions n’hésitez pas à nous contacter ou consulter notre gamme de catamarans .

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Les 5 meilleurs catamarans à voile pour naviguer autour du monde en 2022 ?

comment naviguer sur un catamaran

Vous recherchez un bateau qui soit à la fois confortable et rapide ? Alors le meilleur catamaran à voile pourrait être le bateau de vos rêves. Dans cet article, nous verrons comment choisir le meilleur catamaran pour naviguer autour du monde, nous vous indiquerons quelques-uns des bateaux les plus cool du marché et nous tenterons de répondre aux questions les plus courantes sur les catamarans.

Le tout premier bateau sur lequel j’ai fait une croisière avec mon mari était un catamaran Heavenly Twins de 1976 ; nous l’avons possédé pendant trois ans, dont deux à plein temps, naviguant du Royaume-Uni à la Méditerranée.

Découvrez comment trouver le bateau de croisière idéal.

Contenus de la page

Qu’est-ce qu’un catamaran à voile ?

Un catamaran est un navire à voile doté de deux coques parallèles de même taille, par opposition à un monocoque qui n’en a qu’une. Les deux coques sont reliées par une plate-forme. Cette conception offre une grande stabilité sur l’eau, grâce à la largeur du bateau, et une résistance hydrodynamique réduite, ce qui les rend plus rapides.

Il existe les meilleurs catamarans à voile de toutes tailles – des petits navires avec de simples lits superposés et une petite cuisine aux grands catamarans luxueux avec une suite du propriétaire et des cabines d’invités.

Cela signifie que vous pouvez acheter des catamarans à partir de 10 000 $ seulement, jusqu’à 1 million de dollars. Notre petit et simple Heavenly Twins de 26 pieds, appelé Kittiwake, nous a coûté 12 000 dollars et nous l’avons réaménagé pour 9 000 dollars sur deux ans.

Les 5 meilleurs catamarans à voile

1) lagoon 42 sailing catamaran .

The Lagoon 42 is one of the best catamarans for sailing around the world

Poids : 12 tonnes Largeur : 25ft 3in Tirant d’eau : 4ft 1in

Caractéristiques : Foc auto-vireur, aménagement de 3 ou 4 cabines, lit îlot dans la cabine principale, 6 à 12 couchages, jusqu’à 4 salles d’eau, 2 moteurs 45cv, jusqu’à 4 salles d’eau, 300L de capacité d’eau, 300L de capacité de carburant.

Si vous privilégiez le confort à la vitesse, alors le Lagoon 42 est le meilleur catamaran à voile pour vous. Ces catamarans ne sont pas construits pour la performance, mais sur une route d’alizés, avec 20-25 nœuds de vent réel sur l’arrière, le Lagoon 42 fera 7 à 8 nœuds dans le confort. Lagoon a recentré le poids, par rapport aux modèles précédents, dans le but de réduire le tangage.

Les lits en îlot dans les cabines attirent les croisiéristes d’autant plus qu’ils sont rares sur les bateaux. À bord, il y a beaucoup de place pour recevoir des invités ou pour accueillir une famille de croisiéristes.

2) Leopard 45 best sailing catamaran 

Leopard 45 best sailing catamaran

Déplacement : 14,5 tonnes Largeur : 24ft 2in Tirant d’eau : 4ft 11in

Caractéristiques : Cockpit orienté vers l’avant, 3 ou 4 cabines, 8 à 12 couchages, jusqu’à 4 salles de bain, jusqu’à 5 douches, 2 moteurs 45cv, capacité d’eau de 780L, capacité de carburant de 700L.

Le principal argument de vente unique de ce meilleur catamaran pour naviguer autour du monde est le cockpit orienté vers l’avant – un espace ombragé et bien ventilé pour se détendre et se rencontrer. Les couchettes ne comportent pas de lits en îlot, mais cela signifie qu’elles sont plus sûres pour dormir en mer – aucun risque de tomber dans une grosse mer.

Cette bête de catamaran à voile peut accueillir jusqu’à 12 personnes, ce qui en fait probablement un excellent bateau à louer. L’énorme capacité en eau et en carburant vous permettra d’être hors réseau pendant de longues périodes.

3) Fountaine Pajot Astréa 42 catamaran 

Astrea 42 best sailing catamaran at anchor

Poids : 11,5 tonnes Largeur : 23ft 7in Tirant d’eau : 4ft 1in

Caractéristiques : 3 cabines, jusqu’à 3 salles d’eau, 2 moteurs 30cv, BBQ, plateforme de bain, couchettes en îlot, 8 à 10 couchages, capacité d’eau 700L, capacité de carburant 470L.

L’Astréa 42 est le dernier né de la gamme Fountaine Pajot, il se veut une évolution de l’Helia 44. Si vous êtes un amateur de design intérieur moderne et de confort luxueux, alors l’Astréa vous fera vous sentir comme chez vous.

L’intérieur de ces meilleurs catamarans à voile est tout simplement magnifique et l’habitabilité est excellente. La cuisine communique directement avec le cockpit, ce qui facilite le service des boissons et de la nourriture, et vous permet de discuter avec vos invités pendant que vous cuisinez.

Le barbecue, le grand cockpit et la plateforme de bain font de l’Astréa 42 un bateau où il fait bon passer du temps.

Bien que l’Astréa soit une maison flottante super confortable, il n’ira pas contre le vent et n’atteindra pas les vitesses impressionnantes des catamarans plus performants. Il faut avoir des priorités dans la vie, après tout.

4) Seawind 1600 catamaran 

seawind 1600 sailing catamaran with a bright pink headsail

Poids : 13 tonnes Largeur : 25ft 10in Tirant d’eau : De 8ft 6in à 2ft 1in, grâce aux dérives et aux gouvernails rétractables.

Caractéristiques : Voile d’avant auto-vireuse, 2 postes de pilotage, passerelle entre les trampolines, jusqu’à 4 cabines, 2 salles de bain, 5 à 8 couchettes, 2 moteurs 57cv, 600L d’eau, 750L de carburant.

Le Seawind 1600 de 52 pieds est un catamaran de performance semi-custom avec un profil bas, une construction solide et un design marin. Les marins et les coureurs vont adorer la capacité de pointage élevé de ce voilier. Le Seawind peut aller à 23 nœuds au vent.

Les coques de ce meilleur catamaran pour naviguer autour du monde sont renforcées de kevlar et de carbone – ce que vous ne trouverez pas sur beaucoup de catamarans de production. Le toit de l’autocar est équipé d’un système de récupération d’eau pour les croisiéristes qui aiment les croisières hors réseau dans des zones reculées, à long terme.

Parce que le Seawind est un bateau de performance, l’intérieur est un peu plus petit – les coques doivent être étroites et légères pour être performantes. Le design intérieur a un look moderne et minimaliste.

5) Outremer 45 

Catamaran sailboat shown in Alaska near icebergs

Poids : 9,6 tonnes Largeur : 23ft 3in Tirant d’eau : 6ft 6in / 3ft 4in selon la position de la dérive.

Caractéristiques : Voile d’avant intérieure autovireuse, 3 cabines, 2 salles d’eau, 5 à 8 couchages, 2 moteurs 30cv, 500L de capacité d’eau, 400L de capacité de carburant.

Ce bateau a été rendu populaire par la chaîne YouTube Sailing La Vagabonde – une famille qui fait le tour du monde sur un Outremer 45. Ces meilleurs catamarans à voile sont des bateaux solides construits en fibre de verre avec un noyau en divinycell, bien que sous la ligne de flottaison, les coques soient entièrement en verre. Ils sont conçus pour faire le tour du monde dans le confort et la vitesse – ils peuvent facilement atteindre 15-20 nœuds et naviguer à une vitesse de l’ordre de 80 à 90% de la vitesse réelle du vent.

Le profil bas de la cabine permet de réduire le vent et si les coques étroites signifient moins d’espace habitable, elles permettent également d’atteindre de grandes vitesses de croisière et de réduire le tangage. Avec les bateaux, comme vous le découvrirez, tout est question de compromis.

Catamarans à voile à bas prix à vendre

Si vous pensez que ces meilleurs catamarans pour naviguer autour du monde ont un coût prohibitif, ne désespérez pas. Vous n’avez pas besoin d’être millionnaire pour acheter un catamaran.

Voici une liste pratique de constructeurs de catamarans à petit budget. Certains de ces bateaux sont disponibles à l’état neuf, d’autres sont des modèles plus anciens que vous pouvez acheter d’occasion, et d’autres encore sont construits à la maison.

  • Ocean Twins and Heavenly Twins
  • Regency Marine
  • Endeavor Catamarans
  • Wharram (homebuilt)
  • Bruce Roberts (homebuilt)

Les avantages du meilleur catamaran à voile

Woman sitting on the bow of a the best catamaran for sailing around the world

L’achat du meilleur catamaran à voile est une décision importante – les modèles les plus récents ne sont pas bon marché, et une fois que vous en avez acheté un, il n’est pas toujours facile de le vendre. Avant d’appeler un courtier, examinons donc les avantages et les inconvénients des catamarans. Voici les principaux avantages.

  • Pas de gîte.

Contrairement aux monocoques, les meilleurs catamarans ne gîtent pas, ce qui signifie que les coques restent à plat sur l’eau, quelle que soit la force ou la direction du vent. Cela permet de naviguer beaucoup plus confortablement sur l’océan et de mener une vie normale et droite, plutôt que d’effectuer vos tâches quotidiennes en biais.

  • Pas de roulis.

Un autre grand avantage est que les catamarans à voile ne roulent pas – ils ne se déplacent pas d’un côté à l’autre dans la houle, ce qui est l’un des mouvements les plus ennuyeux et qui provoque le mal de mer typique des monocoques. Sur Kittiwake, nous avons souvent eu de la peine pour les gens sur les monocoques dont les mâts se balançaient comme des fous au-dessus de l’horizon dans la houle.

  • Meilleur pour le mal de mer.

En principe, les meilleurs catamarans à voile sont meilleurs pour le mal de mer – la plate-forme plus stable et les mouvements plus doux de ces bateaux semblent causer moins de mal de mer. Cela dit, le mal de mer est subjectif et affecte les gens de différentes manières, donc avant de décider d’acheter un catamaran, allez naviguer sur des catamarans et des monocoques.

  • Grands espaces de vie.

Si vous optez pour un catamaran de taille décente, l’espace de vie à bord vous semblera immense. L’espace entre les coques offre un salon et une cuisine de bonne taille, tandis que les couchettes dans les coques sont généralement assez grandes pour accueillir des lits doubles carrés – le rêve interdit des monocoques.

  • L’intimité.

Les catamarans à voile plus récents ont souvent une coque entière dédiée aux cabines des invités. Cela signifie que vous aurez plus d’intimité à bord lorsque votre famille ou vos amis séjournent à bord. Vous serez séparés de quelques mètres pour dormir et vous pourrez utiliser des toilettes séparées.

  • Tirant d’eau plus faible.

Les meilleurs catamarans pour naviguer autour du monde n’ont pas besoin d’une quille profonde ou d’un lest lourd pour s’équilibrer sur l’eau comme les monocoques. C’est pourquoi ils ont un faible tirant d’eau. Cela peut être un avantage dans les mouillages où un catamaran peut se rapprocher de la côte et être mieux protégé du vent et de la houle.

Dans certains lieux de croisière, comme les Bahamas, il y a beaucoup de mouillages peu profonds et de bancs de sable, ce qui fait qu’avoir un catamaran est un gros avantage. De plus, le faible tirant d’eau et la conception de la coque vous permettent d’échouer sur la plage d’un catamaran au cas où vous auriez besoin d’effectuer une maintenance d’urgence, comme une fuite du passe-coque.

  • Deux moteurs.

La plupart des catamarans ont deux moteurs, ce qui signifie que si l’un d’eux tombe en panne, vous pouvez vous mettre en sécurité en utilisant l’autre. Si vous avez beaucoup fréquenté les bateaux, vous savez que les problèmes et les pannes de moteur diesel ne sont pas rares, c’est donc un avantage très pratique.

L’autre avantage étonnant des moteurs jumelés est qu’ils vous permettent de faire tourner le bateau à 360 degrés sur place, ce qui est très utile dans les marinas étroites. Vous ne trouverez pas de monocoque capable de faire cela.

  • Difficile à couler.

Avec deux coques qui les maintiennent à flot, les meilleurs catamarans à voile sont très difficiles à couler. La flottabilité assurée par les deux coques permet de maintenir la majeure partie du bateau à flot en cas de chavirage. Et si une coque est percée, l’autre coque maintiendra probablement le bateau à la surface, bien que la tête en bas.

Les inconvénients d’un voilier catamaran

two catamarans anchored in a turquoise sea

Les avantages peuvent donner l’impression qu’il s’agit d’une décision évidente, mais les catamarans présentent aussi des inconvénients. Examinons-les.

  • Éclaboussures.

Même les meilleurs catamarans à voile éclaboussent dans une certaine mesure. Dans quelle mesure, cela dépend de la hauteur du pont. Les vieux catamarans qui sont assis bas sur l’eau, comme un vieux Prout ou Heavenly Twins, éclaboussent à chaque brise fraîche.

J’ai été choqué une fois de découvrir que Kittiwake pouvait éclabousser dans seulement 8 nœuds de vent au mouillage. Le bruit peut être très fatigant après un certain temps. Les catamarans supérieurs peuvent être très silencieux au mouillage, mais bruyants en mer dès que les vagues sont plus hautes que la hauteur de leur pont.

Vous entendrez le bruit dans tout le bateau, y compris dans les couchettes, où les vagues qui éclaboussent le pont ressembleront au bruit d’une bombe qui explose. Pas vraiment, mais presque !

  • Moins de rétroaction.

Si le fait de ne pas gîter est très confortable, cela signifie également que le bateau offre moins de retour d’information. Lorsqu’un monocoque gîte, il est temps de choquer les écoutes ou de réduire les voiles. Et si l’indice vous échappe, la gîte permet au bateau d’évacuer le vent des voiles, ce qui rend la navigation sûre même par vent fort.

Sur un catamaran à voile, vous ne recevrez pas ce genre d’information et les voiles ne déverseront pas le vent. La roue elle-même donne généralement moins d’informations. Vous devrez être en alerte à tout moment, en vérifiant souvent la vitesse du vent, pour éviter que le bateau ne soit surpuissant par grand vent, ce qui pourrait potentiellement déchirer les voiles, endommager certains équipements ou provoquer un chavirage.

  • Des coûts plus élevés.

Avec deux coques et deux moteurs, les catamarans sont généralement plus chers à entretenir. La largeur du bateau signifie également que la majorité des marinas et des chantiers navals facturent de 1,5 à 2 fois le montant qu’ils factureraient pour un monocoque de la même taille.

  • La taille compte vraiment.

La taille fait une énorme différence avec les catamarans à voile. Certains catamarans plus petits n’offrent pas de hauteur sous plafond – Kittiwake avait une hauteur sous plafond de 1,5 m dans la plupart des endroits, par exemple. Les catamarans de taille moyenne (30-35 pieds) ont généralement des coques étroites, ce qui signifie que les couchettes sont petites et que les escaliers menant aux coques sont un peu exigus.

  • L’incapacité de se redresser automatiquement en cas de chavirement.

Dans le cas rare d’un chavirage, les catamarans à voile restent renversés, ils ne peuvent pas se redresser. Un monocoque se redresserait automatiquement, ce qui vous permettrait de réparer les dégâts et de continuer à naviguer. Cependant, comme nous l’avons vu, les catamarans flotteront probablement même s’ils sont renversés, vous offrant une plate-forme solide sur laquelle attendre les secours.

  • Sensibilité au poids.

La plupart des catamarans sont plutôt sensibles au poids, surtout ceux construits pour la vitesse. Avec moins de surface mouillée que les monocoques, ils ont tendance à s’enfoncer davantage sur leurs lignes de flottaison, ce qui détériore les performances de navigation.

Si vous avez l’habitude de manœuvrer des bateaux, vous savez que plus vous avez de vent, plus le bateau sera ballotté par le vent. Cela peut s’avérer gênant lorsque vous manœuvrez dans des espaces restreints ou par vent fort.

Comment se déroule une croisière sur un voilier catamaran ?

cruising on a catamaran sailboat

La croisière à voile sur un catamaran est très amusante et, bien sûr, très confortable. Le pont arrière est bien ombragé et protégé du vent, tout en étant spacieux. Le pont avant offre un endroit idéal pour se détendre – il suffit d’installer un parasol, de placer quelques coussins et de profiter de la brise.

Dans les mouillages houleux, vous serez reconnaissant d’être sur un catamaran lorsque les monos commenceront à rouler. Le bateau étant à plat sur l’eau, vous pouvez cuisiner et prendre une douche sans trop de problèmes, même en cours de route.

Ce que je préfère sur un catamaran, c’est regarder les dauphins jouer dans les trampolines.

Ce que je préfère absolument dans une croisière en catamaran ? Regarder les dauphins jouer avec les étraves à travers les trampolines (dans notre cas, la grille en bois). On peut s’approcher d’eux, c’est incroyable.

Comment choisir le meilleur catamaran à voile ?

Choisir le meilleur catamaran pour naviguer autour du monde n’est pas facile – votre décision doit être basée sur une variété de facteurs. Parmi ceux-ci, citons

– Le type de croisière que vous souhaitez faire – hauturière ou côtière. – Votre budget annuel d’entretien et d’amarrage – Le type de construction et la solidité de la coque et du pont. – la qualité de la construction – menuiserie, fenêtres, compartiment moteur et mécanisme de direction – Dispositifs de sécurité, tels que les bords incurvés et les guidons au-dessus et au-dessous du pont. – Performances à la voile – comment se comporte-t-il face au vent ? À quelle vitesse navigue-t-il ? – Le poids de l’équipement que vous voulez emmener avec vous – le bateau peut-il le supporter ? – La position de la barre et la visibilité depuis le fly deck. – Facilité de maniement des voiles – les voiles sont-elles faciles à lever, à régler et à prendre des ris ? – Hauteur sous plafond – Le nombre de cabines et de salles de bain dont vous avez besoin

D’autres facteurs vous seront plus personnels, tels que l’esthétique et la sensation du bateau, ainsi que les préférences que vous pouvez avoir en termes de caractéristiques spécifiques du bateau.

Questions et réponses sur les meilleurs catamarans à voile

Il y a tellement de choses à dire sur les catamarans qu’il est difficile de tout couvrir. Voici quelques-unes des questions les plus courantes sur la navigation en catamaran.

  • Les catamarans sont-ils plus sûrs que les monocoques ?

Il existe de nombreux types de catamarans et de monocoques – certains sont adaptés à la croisière en mer, d’autres non. Certains sont construits de manière robuste, d’autres non. Cela signifie qu’il y a des catamarans de haute mer qui sont plus sûrs que les monocoques côtiers et vice-versa.

La vraie question est : qu’est-ce qui vous ferait vous sentir plus en sécurité ? La capacité à rester à flot même si la coque est trouée, ou la capacité à se redresser en cas de chavirage ? Vous seul connaissez la réponse.

  • Les catamarans sont-ils plus rapides que les monocoques ?

Les catamarans de performance ont tendance à être plus rapides que les monocoques de même longueur. Cependant, les catamarans de croisière plus anciens atteignent souvent des vitesses similaires à celles des monocoques de la même taille.

  • Les catamarans sont-ils plus faciles à naviguer ?

Cela dépend vraiment de leur conception. Se déplacer sur le pont est généralement plus facile. Cependant, le manque de feedback offert par un catamaran peut s’avérer difficile même pour un marin expérimenté. La manipulation des voiles peut être plus difficile (et dangereuse) sur les catamarans avec des fly bridges élevés, où la grand-voile est à plus de 8 m au-dessus du niveau de la mer.

  • Les catamarans vous donnent-ils autant le mal de mer que les monocoques ?

La plupart des gens ont moins le mal de mer sur les catamarans, grâce à la réduction des mouvements du bateau. Cependant, dans une mer plus agitée, les catamarans peuvent rebondir beaucoup, générant un mouvement rapide et inconfortable. Le mal de mer étant subjectif, la meilleure façon de le découvrir est d’essayer à la fois un monocoque et un catamaran et de voir quel mouvement votre corps préfère.

  • Peut-on emmener un catamaran en croisière autour du monde ?

Oui, si vous achetez un catamaran capable de naviguer en eaux bleues, vous pouvez faire le tour du monde avec.

  • Les catamarans peuvent-ils remonter au vent ?

Certains catamarans modernes ont des gréements (le gréement en diamant) qui leur permettent de naviguer plus près du vent. Les concepteurs de bateaux ont relevé les défis posés par la largeur du bateau, même si la plupart des catamarans ne peuvent pas naviguer aussi près du vent que les monocoques. Les catamarans plus anciens, cependant, ont du mal à se frayer un chemin au vent.

  • Peut-on hisser un catamaran n’importe où ?

Dans les régions moins développées, il peut être difficile de trouver un chantier naval qui dispose d’un ascenseur suffisamment large pour sortir un grand catamaran de l’eau. Vous devrez peut-être vous rendre dans une plus grande ville ou dans un pays disposant de meilleures installations pour les croisiéristes. Cependant, vous pouvez planifier votre entretien en fonction de cela et échouer le bateau en cas d’urgence (si c’est légal dans ce pays).

  • Les catamarans consomment-ils moins de carburant ?

Oui et non. Par vent faible, un catamaran consommera moins de carburant car, grâce à la résistance hydrodynamique réduite, il a besoin de moins de puissance pour être propulsé vers l’avant. En revanche, dans une mer plus formée et des vents plus forts, la conception d’un monocoque fend les vagues et permet de progresser plus efficacement.

  • Les catamarans sont-ils confortables par gros temps ?

Bien que les catamarans ne gîtent pas et ne roulent pas, le mouvement rapide du bateau par gros temps n’est pas très confortable. Certaines personnes préfèrent les monocoques, car le gîte tend à stabiliser le bateau d’une certaine manière.

  • Prêt à délier les amarres et à acheter un catamaran de croisière ?

Les catamarans et les monocoques ont tous deux des avantages et des inconvénients, mais si vous recherchez avant tout l’espace, la stabilité et la vitesse, le catamaran est peut-être le bateau qu’il vous faut.

comment naviguer sur un catamaran

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Windelo, Bali, Outremer : ces fleurons régionaux du catamaran portent la filière dans le monde

Gautier Kaufmann de Windeloa défend un catamaran vertueux construit à Canet-en-Roussillon (P-O).

Pour des tours du monde (Outremer), des locations aux Antilles ou en Méditerranée (Bali) ou pour naviguer de manière vertueuse (Windelo), les chantiers d’Occitanie ont un rayonnement international. Le point à l’heure du plus grand salon des multicoques à La Grande-Motte (Hérault) qui se déroule jusqu'à dimanche avec 65 prestigieuses unités à flots à découvrir.

On ne voit qu’eux ou presque au salon international des multicoques, qui, jusqu’à dimanche, accueille à La Grande-Motte (Hérault) le fleuron mondial de ces bateaux de luxe. Ces trois chantiers constructeurs portent les couleurs de l’Occitanie à travers les océans et surtout un savoir-faire unique et plébiscité.

En avril 2019, Windelo, présentait, à ce même salon, une simple maquette de ce que le chantier basé à Canet-en-Roussillon (P-O) voulait développer : un bateau vertueux, accessible et performant.

Cinq ans plus tard, le Windelo 54 pieds, bateau de croisière, est accueilli fièrement par les organisateurs en avant-première mondiale… Et il a été primé mercredi comme multicoques de l’année, prix du jury des professionnels.

L’empreinte carbone réduite de moitié

"Nous avons réduit l’empreinte carbone de 47 %, la coque du bateau est recouverte de tissus en fibre de basalte, c’est plus écoresponsable, 15 % plus résistant…Mais aussi plus cher !"  sourit Gautier Kaufmann, 30 ans, directeur d’exploitation et fils du créateur Olivier Kaufmann qui prend un peu de recul.

Les mousses de la coque sont en bouteilles en plastique recyclées, la propulsion est électrique et le parc de batterie est alimenté et rechargeable par 6500 watts de panneaux solaires disséminés sur le cockpit notamment, alors qu’une éolienne ventile à l’entrée du catamaran… Ils travaillent avec l’école des Mines d’Alès ou l’IES à Montpellier.

"Quand on a commencé en 2018, personne ne se souciait trop d’écologie, c’était la valeur de l’entreprise, aujourd’hui c’est une envie du marché"  complète le Catalan d’adoption.

Avec 90 salariés sur le site, dix catamarans qui vont sortir du chantier en 2024 et 13 en 2025, le modèle économique est validé. Pour un prix d’1,5M€ toutes options comprises, les acheteurs viennent de France, d’Europe, d’Australie, de Corée ou des États-Unis où se situent le plus gros marché mondial, ce qui aiguise l’appétit de Windelo qui vient de nouer un partenariat stratégique sur place.

"Sur Canet nous avons de quoi tripler notre capacité, cet écosystème nautique nous a attirés là-bas"  indique Gautier Kaufmann, n’oubliant pas de rappeler les soutiens financiers à l’innovation, primordiaux, de la région Occitanie et de l’Ademe.

Sur le même ponton, juste en face, le rose des oriflammes de Catana-Bali balayés par la brise, évoque aussi le parfum du voyage. À une autre échelle et toujours, pour partie, à Canet-en-Roussillon. Il y a d’abord eu Catana et ses imposants multicoques, marque qui fête ses 40 ans cette année et puis le génie d’Olivier Poncin, l’ancien président du groupe, disparu l’année dernière, qui avait lancé la gamme Bali voilà tout juste 10 ans.

"Aujourd’hui il y a 1 500 Bali dans le monde"

"Aujourd’hui, il y a 1500 Bali dans le monde"  indique fièrement Aurélien Poncin, le fils d’Olivier, désormais PDG de ce groupe coté en Bourse et qui emploie 450 personnes pour le seul site des P-O où une partie des Bali, les plus gros, sont construits, les plus petits en Tunisie. Le secret de la réussite ?

"Le volume, l’espace, la fluidité… C’est pour celà qu’il est demandé par les loueurs et tous ceux qui veulent devenir locataires"  répond Aurélien Poncin.

Les structures de location proposant des semaines à bon prix pour les familles, les amis, de six à dix personnes, aux Caraïbes, en Corse ou Croatie, s’arrachent ces unités.Le chantier et ses sites production peuvent en sortir 250 à 300 unités par an.

Si après une croissance folle ces trois dernières années, le marché s’est tassé, le groupe, désormais deuxième Français, a lancé sa nouvelle marque Yot, avec des moteurs, façon hors-bord ou catamaran.

Le chantier a également eu le nez de lancer sa menuiserie à Rivesaltes (P-O), où 150 personnes s’emploient pour les meubles des bateaux de tout le chantier alors que l’envie de pousser les murs à Canet est pressante : "on discute avec les acteurs pour étendre notre capacité et moderniser notre production"  révèle le PDG.

Et puis comment ne pas évoquer Outremer, marque phare du groupe Grand Large Yachting (GLY), chantier installé à La Grande-Motte et qui célèbre aussi ses 40 ans.

Matthieu Rougevin-Baville, le directeur commercial, est d’ailleurs rayonnant et pour cause : après avoir été plébiscité par la presse européenne, l’Outremer 52 pieds, a été élu multicoque de l’année 2024 dans la catégorie performance, au salon Grand-Mottois.

"Un tour du monde c'est une tranche de vie"

"C’est le troisième concours que l’on gagne avec le 52 et là c’est la reconnaissance du public, c’est la concrétisation d’un vrai succès commercial"  dit-il. Car 80 unités de l’Outremer 52 ont été vendues en 2 ans, une performance hors-norme pour ce bateau dédié à la grande aventure. Bien sûr, le Covid a été un déclencheur, mais pas que.

"Notre clientèle, ce sont des familles qui partent autour du monde, qui ont un projet de voyage et qui se disent c’est le moment, c’est une tranche de vie et ils ont besoin d’être en confiance" détaille Matthieu Rougevin-Baville. "Alors, notre bateau ne transige pas sur la sécurité, avec des matériaux qui résistent aux impacts, et de l’accompagnement".

Pour progresser, GLY s’est aussi appuyé sur sa marque GunBoat, un catamaran racé surnommé la Ferrari des mers, désormais fabriqué à La Grande-Motte après avoir été délocalisé depuis les États-Unis. Cerise sur le gâteau, le GunBoat72 rafle aussi le premier prix de la catégorie multiyacht. Là encore, le groupe au carnet de commande bien garni, employant plusieurs centaines de personnes, cherche à s'agrandir.

Le salon des multicoques de La Grande-Motte se poursuit jusqu'à dimanche

"Donner l’envie d’évasion et de naviguer au grand public".Voilà l’un des objectifs de la FIN (Fédération des industries nautiques), nouveau propriétaire du salon international des multicoques de La Grande-Motte.

Jusqu’à dimanche, 60 unités à flots et 15 à terre sont visibles, provenant de chantiers de 13 pays, mais aussi des innovations (hydrofoiler vélo sur l’eau ou système de nettoyage des bateaux avec de l’eau désalinisée).

Par ailleurs, ce vendredi 5 avril, la Région, l’État et la FIN signent le contrat de filière industrie et service nautiques en Occitanie, pour la transition environnementale, l’emploi et le développement de la filière.

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